Le banquet d'Arghanat [Fini]

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Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Le banquet d'Arghanat [Fini]

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MessageSujet: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeDim 6 Fév - 18:38

Il est l’heure, il est toujours l’heure depuis que la vie est née, l’heure de la prendre à pleine dent et quoi de mieux pour faire cela que de suivre cette odeur qui vient lentement, suivant courant d’un zéphire taquin, du manoir du Duc d’Arghanat. Que ce soit par invitation nominative comme nombre des nobles alentours et lointain, ou encore le simple espoir de volé en un soir tout ce que la vie pourra vous demander pour le reste vous vous diriger surement vers les lueurs dansantes que sont les reflets des fenêtres sur les eaux du fleuve…

Puis, alors même que le château sort de la forêt et que la douce musique des sabots sur le gravier ralentit encore pour laisser place à celle d’une vielle à roue et d’une corne muse qui semblent accompagnés par un petit violon, alors que votre voyage enfin prend fin, les lumières ne sont plus qu’un reflet mais des flamboiements présents sur l’imposant manoir du Duc. Des grandes fenêtres laissent sortir quelques rires et les ombres de personnes que vous avez peu être déjà aperçut. Devant la grande porte un garde filtre les entrés dans un costume d’apparat, les tons noirs et or que le Duc aime tant cache aux regards des invités les armes bien tranchantes que l’homme garde à porter. Quelques pages ramènent les chevaux dans des padoques alors que les carrosses sont dételés et que les femmes sont menées vers des lieux plus calmes dans les grandes salles du manoir.

Quelques pas plus loin c’est avec plaisir que l’odeur prend enfin une forme plus fine et précise, les épices sur les plats, l’odeur de la viande grillée ainsi que les légumes qui semblent eux aussi rappeler le regard de ceux qui voudraient s’en écarter. La première pièce est assaillit sous un déluge de plat où l’arôme de viande fumée prend la place du parfum d’une lote avant de se faire dépasser par la senteur d’un hypocras qui semble charger en cannelle dont le jeune homme vous propose un verre.

Ce n’est donc qu’en second lieu que les yeux détournés par l’ouïe des autres sens se posent sur la naissance de la voix calme au centre des nombreuses préoccupations. Et, au milieu de quelques nobles le maitre de séant pose son regard d’ombre et d’émeraude sur vous, une profonde brulure remonte du bas de sa joue droite en partant de sa chemise parfaite de noir et d’or comme le veux son habitude. Son sourire pourtant ne laisse aucune marque à la douleur et jamais sa main appuyée sur sa canne ne fait le moindre tremblement ou signe de faiblesse. Dénué de tous autres ornements que les magnifiques fresques d’or qui font son colle et ses manchettes il dénote légèrement de sa coure sans en paraitre vraiment incommodé. Puis la musique descend comme pour lui laisser la parole avant de mourir doucement sur ses premiers mots qui pose le silence sur la salle :


-˝ Mesdames dont la beauté emplit l’atmosphère, Messieurs dont la noblesse n’est plus à prouver, Damoiselles dont le cœur reste à prendre et damoiseaux dont l’appétit est connu de tous, vous êtes tous venus se soir à la suite de mon invitation ou dans l’espoir de me dérobé quelque chose. Mais qu’importe car vous êtes là et c’est avec plaisir que j’ouvre se grand banquet. Mais avant que tout le monde n’aille voir si les odeurs sont dignes des gouts et si ce que j’ai dit est vrai je voudrais remercier tous ceux qui sont venu de si loin pour tenir avoir quelques mots et je voudrais vous demander de ne pas les oublier car même si Tyrhénium reste le centre des commerces que ferions-nous sans eux ?˝

Sous le petit rire qui parcourt l’assemblé Tehum Seh reprend sa respiration doucement. Etonnamment il semble ne vous avoir jamais quitté du regard, et sa voix semble dansé en s’adressant à vous comme à tous. Alors que rire s’éteint il reprend comme si tout avait été répéter une dizaine de fois :

˝Je me permet aussi d’indiquer à ces jeunes hommes la rive du fleuve où des barques les attendent pour faire sentir à leurs belles le doux bruit de l’eau et l’odeur de leur cou plutôt que le milieu de la foule où tous peuvent les voir et où l’odeur des réussites de mon cuisinier peut faire échouer leurs tentatives car peux de femmes aiment autant la viande que le gout des hommes mais ce ne sont que les conseil d’un Duc.˝

Toujours ce même sourire et cette humour léger bien que quelque peux piquant qu’on lui prête souvent. Dans la foule des mains reviennent à leurs poches et des joues se teintes d’un rouge invisible sous la poudre.

˝Maintenant, si je puis me permettre je crois qu’un long discourt ne satisfera pas l’appétit de tous et je vous garde donc pour chacun tout ce que j’aurais put dire du bonheur que vous m’apporter en ayant accepté mon invitation. Si vous avez la moindre demande n’hésité pas à venir me trouvé, il y a peux de chance que je ne me sois enfuit.˝

S’inclinant en fermant les yeux doucement depuis sans haute stature le Duc clos son maigre discourt en rappelant à tous sa tare pour que rien ne soit laisser au hasard. Ainsi et sans crier gare les senteurs reprennent la place de la voix dans l’esprit alors que la musique reprend doucement pour combler le manque qu’a crée l’absence de voix. Quelques instants le charme exceptionnel du Duc laisse tout le monde de marbre puis les choses reprennent leurs cours et les voies remontent alors que les pas se dirigent vers les plats et les tables.

Tekum Seh quant à lui semble attendre une main pour le guider vers le repas ou quelques hommes pour lui tenir une conversation digne de se nom. Appuyé sur sa canne il reste quelques maigres secondes seuls…


Dernière édition par Tekum Seh le Mer 2 Nov - 10:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeDim 6 Fév - 22:27

Quelques semaines plus tôt :

- Je me demandes bien si cela est correct tout de même ! Qu'en penses-tu Aliore mon ami ?

-Ecoute Dolan, fais ce que tu veux. Je suis occupé avec tout ces rapports concernant des excursions ladrinis près de Kholdorm. Il faut que je vois cela au clair donc si tu veux aller à ce banquet, vas-y !

- Mais n'y aller que pour y aller sans monté aucun coup derrière afin de renflouer les coffres du clan, je trouve cela étrange voire ennuyant !
- Julia est souffrante et tous ces hommes sont déjà sur des gros coups alors tu n'as pas besoin de voler ce duc ! Vas-y tout simplement en représentant ton rang et non le clan. Par contre évite de te faire remarquer par les seigneurs d'Hespéria, j'ai entendu dire qu'un bon nombre y serait présent alors fait gaffe !

- Bien, ben je vais y aller ! Le plutôt sera le mieux ! Dis à Milenna que je serai absent pendant un petit moment ! Au revoir Aliore !!!
- Te fais pas tu.... Et puis, je vois même pas pourquoi je te le dis.

Près du duchés d'Arghanat :

Alors que Dolan était couché sur son cheval, il s'approchait lentement du manoir du duc. Le juge écarlate entendait les rires et la musique ennuyante de la noblesse. Doucement, dans son esprit, il priait pour qu'il y ait sa boisson préféré. Au moins si cela était le cas, il pourrait oublier cette musique qu'il a tant fuit. Il descendit de son destrier et confit son animal à un écuyer fort bien aimable. Il prit sa canne, enfin sa masse déguisé en canne de cérémonie pour éviter de se la faire confisquer au passage et se dirigea séant vers le garde d'entrée. Celui-ci lui dit de sa voix grave :

- Décliner votre identité s'il vous plait monsieur !

Dolan toujours avec son sérieux naturel et jovial, regarda fixement ses yeux. Spike debout sur son épaule regardait également de ses yeux de singes le videur. Le maître des cartes s'exprima alors avec condescendance :

- De quel droit osez-vous me parler de cette manière ! Je suis le Duc Dolan Kane de la haute aristocratie sindarienne ! Voici mon invitation, je vous pris de me laisser passer !

Le videur le laissa alors passer, honteux d'avoir parler de manière si brutale. Quant à Dolan, il se retint de rire tout en marchant vers le hall du grand manoir du duc. Puis il fit une entrée légèrement remarquée et se rendit dans la pièce où tout le gratin de la noblesse se trouvait. Alors que le chef de ses lieux faisait un discours des plus formels avec un peu d'humour, le chef du département intérieure du clan admirait la décoration dorée et assez bien raffiné il fallait le reconnaître. Spike, lui, ce petit singe ayant un penchant pour l'alcool avait remarqué une bouteille de whisky, la boisson préféré de son maître. Il l'a pris, avec deux verres et gambada dans la pièce pour rejoindre son maître.

Au même moment Dolan s'approcha du duc d'Arghanat à la fin de son discours. Et avec une synchronisation hors norme, se trouva devant lui avec son singe sur l'épaule et sa bouteille dans la main. Il pris alors la parole tout en posant dans la main du duc aveugle, un des deux verres :


- Cher duc, laissait moi vous offrir une de vos boisson ! Tient, je n'avais pas remarqué, vous avez du goût pour le whisky dîtes moi ! C'est un très bon millésimes ! Cela viens de vos caves ? Au cas ou vous ne sauriez pas qui je suis, mon nom est Dolan Kane, duc Kane pour être plus formel.

Dolan regardait autour de lui tout en discutant avec le duc au cas où un seigneur d' Hepéria l'aurait remarqué. Il est vrai que Dolan est bien mal vu dans cette ville surtout auprès des hautes autorités et de l'armée, il ne vaudrait mieux pas créer un scandale ici. Il était un invité ici et non le chef de ces lieux.
Il repris alors la parole avec un ton calme et loufoque à la fois tout en servant les deux verres :


- J'ai une question à vous poser mon cher ami et je vais être bref et concis. Pourquoi m'avoir invité ? Etes-vous au courant de mon statut ? Etes-vous prêt à en subir les conséquences si l'on savait que je suis présent à ce banquet ?

Cela semblait à un interrogatoire mais s'était plus fort que lui et de plus, cela le turlupinait............................................
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMar 8 Fév - 0:01

Alalalala... Toute cette agitation, tous ces bruits, toutes ces odeurs... Randiel en était véritablement excitée. Il y avait, avec toute cette agitation, l'espoir de repartir le ventre plein et peut être aussi un peu plus riche, que cela soit en bien matériel ou en information intéressante. La voleuse, bien que discrète et légèrement lunatique, n'en avait pas moins les oreilles partout, et les mains très peu dans ses poches. Plutôt dans celles des autres.
Pour le moment, Randiel Wyrdam survolait la grande demeure et surveillait les allées et venue, se satisfaisant de tous ce monde. A vrais dire, c'était ballet de robe, de costume, une bataille pour l'élégance, le raffinement et l'étalage de richesse. Qu'est-ce que ces personnes avaient à prouver ? Leurs richesses ? Leurs rang de noblesse ? Que de futilité. Randiel se serait contentait de vêtement simple, mais d'une langue plus acéré que celle des autres. La maîtrise de la parole, voila une véritable richesse, une véritable qualité; tenir l'autre avec de simple mot, à l'apparence si inoffensif.

Le corbeau se posa sur l'herbe bien verte. *En voila une pelouse bien entretenue*, se dit la Yorkas avec un sourire intérieure. Elle sautilla maladroitement vers le château, les corbeaux n'étant pas réputé pour leurs élégances à terre. Elle s'envola jusqu'à une fenêtre, ou elle lança un regard curieux. Un homme avec une canne semblait faire un discours que ses interlocuteurs devaient trouver amusant. Dommage qu'elle ne puisse entendre correctement de l'extérieur, elle aurait bien voulu savoir ce qu'il y avait d'amusant.
Satisfaite, elle croassa par inadvertance. Le cris d'un corbeau n'étant pas particulièrement mélodieux ni apprécier, elle s'envola à nouveau, vers une fenêtre voisine. Il semblait y avoir suffisamment de gens. Avec un peu de chance, elle pourrait passer inaperçu. L'oiseau fixa avec intensité la fenêtre, puis, comme si de rien n'était, il se jeta contre la fenêtre. Mais au lieu de la heurter comme on aurait pu le croire, le corbeau passa tout simplement à travers la vitre, et se posa avec peu de grâce sur le tapis du banquet juste à côté. De la ou elle se trouvait, elle entendait bien le bruit. Que ces gens pouvaient être bruyant, et faux. Pas une conversation lui semblait sincère. Tout n'était qu'apparence. Sautillant à nouveau, le corbeau s'éloigna, cherchant une tenue pouvant la faire passer inaperçu. Pour cela, elle devait traverser la maison sans se faire voir, et sa forme de corbeau semblait être meilleure : petite, toute noire, mais pas très agile.

Ce ne fut que plus bas dans le château qu'elle trouva son bonheur : une tenue un poil trop grande de servante. Cela irait. La yorkas se métamorphosa, sa forme animale prise de spasme soudain, se déformant et s'allongeant jusqu'à ce qu'une silhouette humaine apparaisse. Elle s'habilla lentement, puis se regarda dans un vieux miroir. Bon, elle avait eut du mal à cacher ses origines. Peut être que tout irait bien si baissait correctement la tête afin de masquer le mieux possible les plumes de ses joues.
Elle chercha son chemin, et ne le trouva que lorsqu'un page l'encombra d'un plateau de victuailles à amener à la réception. Maladroite, elle porta tant bien que mal le lourd plateau jusque dans la grande salle ou se passait le banquet. Il étant temps de mettre à l'épreuve son déguisement.
Les ducs et duchesse, noble et moins noble ne firent pas vraiment attention à elle. Soulagée, elle continua sa lente marche, passant vers l'homme à la canne précédemment vu à travers la fenêtre, qui semblait converser avec un autre :

- J'ai une question à vous poser mon cher ami et je vais être bref et concis. Pourquoi m'avoir invité ? Êtes-vous au courant de mon statut ? Êtes-vous prêt à en subir les conséquences si l'on savait que je suis présent à ce banquet ?

Que de question ! L'oreille de Randiel fut attiré comme un radar. Ça sentait le ragot, l'histoire amusante ou pas net, les rivalités jusque la cachée enfin mise au grand jour. Ne pouvant s'en empêcher, la jeune femme attendit la réponse, proposant mollement de son plat à ceux qui passait prêt d'elle.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMar 8 Fév - 13:04

Un jour de plus passé sous la neige en Cimmeria.
Dans un magasin d’Hellas, un garde en permission arpentait les rayons. On y trouvait toute sorte d'armes plus ou moins bien ornementées, de toutes les tailles et de tout type. Fort de sa nouvelle solde, il cherchait à dépenser son argent rudement gagné en armement moins rudimentaire que celui que la caserne lui octroyait pour son entrée au sein la garde Cimmerienne.
Au détour d'une tête de rayon il aperçut un jeune garçon glissant quelque chose sous son vêtement.
Sans un mot, il le rejoignit calmement et à voix basse, il lui intima de reposer ce qui ne lui appartenait pas. Il n'était pas en service et la tenue de ce larron indiquait clairement qu’il ne cherchait qu'à gagner un peu d'argent pour survivre à la prochaine nuit glaciale.
Tout était sur le point de se régler calmement lorsque le marchand surgit de nulle part et bouscula le garde.


-Ah ! Vous l'avez surpris, hein ? Viens-là, vermine ! Je vais t'apprendre à voler dans MON échoppe !
-Monsieur. Il était en train de la reposer.
-Et après ? Ne me dites pas que vous avez foi en la moral de ce genre de raclure ! Sitôt votre dos tourné, il en choisira une plus chère et filera avec sans qu'on ait le temps de dire "ouf" !


Le jeune garçon l'air effrayé tenait son bras que le gérant semblait vouloir lui broyer de sa poigne d'acier. Le garde resta un instant silencieux.

-Qu'est-ce que tu regardes avec tes yeux de chien battu, toi ? Tu crois sûrement qu'on va te prendre pour une victime espèce de sale voleur de…

Le poing menaçant fut saisit au vol par le garde et un homme en armure de cuir entra en trombe dans l'échoppe.

-Veto ! Le major Millenia m'envoie te chercher. Ta permission est suspendue faute d'effectif. Ramène-tes miches à la caserne tout de suite.
-Une seconde.
-Non ! Elle me menace de trois mois de corvées si je ne t’ai pas trouvé assez vite et toi aussi. Alors radine !


Le jeune Havelle hésita un instant puis lâcha la main du marchand pour prendre celle du garçon, résigné à une solution rapide : l'argent, celui qui fait taire les avares.

-J'achète cette dague. Il doit bien y avoir le dédommagement de la gêne occasionnée dans cette bourse. De toute façon, je voulais acheter quelque chose.

Le marchand soupesa la bourse. Il y avait bien 300 Dias dedans.

-Ce n'est pas parce que vous êtes garde qu’il faut vous croire au-dessus des lois. Ce vaurien mérite une punition.
-Espérons que l'hématome autour de son poignet suffira.
-Veto. Je vais te tuer si tu ne te dépêches pas !

Sans plus un mot, il sortit avec la dague et l'enfant dans la froideur Cimmerienne.

_-*-_

- Déclinez votre identité s'il vous plait messieurs !

À ce moment précis, Veto Havelle ne pensait plus à cette histoire. Il avait voulu relâcher le garçon plus loin en lui laissant la dague pour qu’il puisse en tirer ce qu'il pouvait mais il s'était enfuit avant même qu’il ne puisse dire un mot. Dans la précipitation du départ immédiat, il n'avait pas pensé à ranger la dague dans sa chambre et le voyage n'avait pas ramenée cette histoire à la surface de son inconscient.
Si bien qu'une fois que qui de droit ait présenté la troupe, que le maire fut invité à entrer et ses hommes à se désarmer, le jeune homme oublia complètement l'arme au fond d'une poche de sa veste de cuir.

Selon les ordres, ils se répartirent dans la salle, autorisés à profiter de la fête sans pour autant oublier qu’ils étaient ici pour veiller à l'intégrité physique du Maire. Les deux plus gradés, eux, avaient le droit de coller le train du Maire.

Veto n'était pas adepte des réceptions mondaines. Sitôt qu’il eut gagné la place que lui avait attitré son supérieur direct, un caporal complètement obtus, il chercha à se distraire comme il pouvait, tout en regrettant son livre resté en Cimmeria.
Alexandre et Valroïd avaient été chargés de veiller à ce que les écuyers d'ici sachent y faire avec les chevaux de chez eux.
*Val doit en avoir plein les oreilles…* Pensa le garde, se doutant que cette tâche n'avait pas dû enchanter Alexandre.
Fenri, son dernier compagnon de chambrée était chargé de trouver à se rendre utile auprès du garde portier avec lequel il semblait d’ailleurs plutôt bien s’entendre, se retenant tous deux de rire à l’approche de nobles à l'accoutrement des plus originaux.
Son regard se posa finalement sur une seconde classe qu’il connaissait plutôt bien, surtout maintenant qu’il avait voyagé jusqu'ici dans la même troupe qu’elle. Elle se trouvait non loin du buffet à volonté et son air sévère et suspicieux se posait sur tous ceux qui passaient un peu trop près d'elle.
Sans doute le fait qu’il la dévorait du regard ne passait pas inaperçu car un collègue du nom d’Arthur vint le taquiner, se plaçant à côté de lui et surveillant la salle, un murmure s’adressant à eux seuls.


-Je t’ai déjà dit que tu n’avais aucune chance.
-Oui mais pas pourquoi.
-Deux raisons qui se résument à un gros nez et un escalier.

Après un instant d'interrogation face au code, le regard du garde fureta vers l'escalier non loin d'eux où le caporal-chef Osbor, ainsi perché à mi-hauteur, les surveillait du coin de l’œil lorsqu'il ne fixait pas le buffet. Buffet près duquel le caporal Tarin s’était rapproché et entamait une conversation que l’on devinait lourde de connotation avec la belle militaire. Scène qui fit froncer les sourcils à Veto mais décocha un sourire à son caporal-chef.

-Tu as compris maintenant ?
-Tu es entrain de me dire qu’Osbor soutient ce taré de gros tarin ?
-Exactement. Il lui en doit une je crois… Mais console-toi en te disant que tarin ne tirera rien de ses approches lourdingues… Par contre, oublie-la. Tu n’as aucune chance face à l’autorité mon bon joujou.

Veto resta silencieux alors qu'Arthur s’en allait vers un autre coin de la salle sous l'injonction silencieuse d'Osbor qui voyait d'un mauvais œil leur réunion privée.
Et tandis que le duc commençait son discourt, le seconde classe Havelle lançait des regards noirs aux deux abuseurs de pouvoir. Son attention vacillante lui suggéra plus de perplexités que de rire aux paroles du duc, pleines d'étrangetés à ses oreilles. Et puis il y eut ses yeux qu’il crut croiser. Un frisson désagréable lui saisit l'échine et il ne prêta guère attention à la masse noire qui glissa à la périphérie de son champ de vision pour se faufiler par la porte entrouverte derrière-lui.

Ce ne fut qu'en fin de discourt qu’il fut détourné du jeu nullement subtile de séduction de son supérieur Tarin : il dut s'écarter pour laisser passer une servante qui n'attira pas son attention de prime abord. Des cheveux bleus, ce n'était pas si rare que cela en ces terres. Cependant, une sorte de sentiment de déjà vu se fit en lui. La jeune fille quitta son champ de vision et la masse capillaire bleutée laissa place au tableau qui se trouvait derrière elle.
Une jeune fille murmurait quelque chose à l’oreille d’un garçon blond à la lisière d’une forêt, sous un grand chêne.
Ce n’était pas cette servante mais le tableau qu’il avait déjà vu... Enfin c’est ce qu’il lui semblait : le sentiment était confus.
Dans un flash, le souvenir se fit plus clair et il comprit qu’il se trompait. En réalité le tableau dont il se souvenait représentait un jeune homme blond qui semblait écouter coasser un corbeau sur une branche.

Veto resta un moment figé face à la peinture sans réussir à remettre ses idées en place.


Dernière édition par Veto Havelle le Mer 23 Fév - 0:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMar 8 Fév - 18:55

Alors qu’il s’incline, alors même que son introduction se finit et que ses quelques phrases avaient eut les effets escomptés il sent un contacte dans le creux de sa paume. Son sourire s’élargie rapidement sur son visage baissé, puis disparait, mais avant même que quelqu’un n’ai put le remarquer il renait comme par enchantement. Le contact n’est pas celui d’une douce main mais celui d’un verre froid et lisse, un des verres qu’il sert aux invitées. Il se relève lentement et pose délicatement les lèvres dans la liqueur avant que son regard de pierre n’étreigne le noble dont le nom n’avait une importance que moindre aux yeux du chasseur car il se comportait comme une proie … Mais cela qui pourrais bien le sentir ? Sa voie en tout cas n’en trahît rien et c’est d’un ton neutre mais amical qui avait tout d’une conversation courante entre deux nobles et amis qu’il répondit à ce Dolan :

-˝Voyez-vous mon cher, la vie est comme ce délicieux alcool, mis dans les caves et conserver loin de tout ce qui pourrais lui nuire elle est magnifique, mais mettez le en contact de l’air trop longtemps et il s’évente ne laissant qu’un vinaigre insipide que même un paysans ne voudrais pas boire. Mes caves sont un endroit précieux, comme l’est tout mon domaine et aucune de ses vies ou de ces boissons ne trouvera meilleur soin qu’ici … Même si j’avoue que le choix du fruit et de l’année joue de son coté …˝

Il fit tourner un peux le liquide dans le verre dans un geste d’expert alors que l’elfe lui posait la seconde question qui lui tenait tant à cœur. Ou plutôt la grappe de question…

˝Je pense que ce sera une bonne année mon cher … Une très bonne année même et mes serfs prévoient déjà que le temps tournera magnifiquement. Pour ma part j’ai assez de semence dans mes caves pour ne pas me tourner vers quelqu’un d’autre ou une quelconque organisation même en cette belle période. Mais pourquoi vous aurais-je donc invité ? En voilà une belle question, vous savez tout de moi et il n’est donc rien que vous ne pouvez me cacher n’est-ce pas… Bien sur votre statue est important, mais il n’est pour vous avant de l’être pour moi et jamais ce qui ne se passera dans cette fête ne pourra éclabousser sur Arghanat la moindre effluve, si vos inimités avec quelques convives vous gènes au point d’être insupportable faite le moi savoir, je ne suis pas hôte assez affreux pour vous laisser à leur coté toute la soirée… Je suppose que nous parlons tout les deux des mêmes détailles n’est-ce pas ? Racontez moi donc en quoi ma belle réception vous gène dans ce cas ?˝

Dans son esprit il savait très bien que la proie ne pourrais rien savoir de compromettante sur le chasseur mais le reste restait à prouver … Les choses allait devenir de plus en plus intéressantes. Puis un petit quelque chose l’interpelle et toujours en tenant son regard vers Dolan il fait un geste à la servante la plus proche de venir vers lui … Or la dite demoiselle n’était autre que la belle Randiel Wyrdam travestie en servante, le geste ne pouvais pas tromper : le bras s’était légèrement tendu dans sa direction comme une invitation à lui prendre la main comme l’avait fait une autre domestique pour le conduire jusqu’à la place de son discourt pendant que les gens arrivaient…

Le nez posé dans le maigre courant d’air qui venait du buffet, et de la jeune voleuse, Il huma l’air, le plat qu’il préférait était arrivé. Une douce odeur proche du porc légèrement grillé avait envahi le courant d’air, il était emmitouflé de cette douceur qu’était le caramel crée par la laque posé sur lui pendant la cuisson et rien ne serais avoir cette odeur si particulaire … Le bel elfe dans ses yeux d’aveugle, l’odeur dans l’esprit, la discutions dans le cœur, son sourire était profond et vrai …
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMar 8 Fév - 23:24

[En retrait]

Non loin des braises d'une cheminée, Enteri apposait sa signature. La lettre qu'il destinait à un confrère n'avait cependant aucun rapport avec son trouble contrairement à l'invitation qu'il avait reçue. Un noble, bien plus puissant que lui, avait organisé un banquet en arborant ainsi sa faste grandeur, c'est pourquoi Enteri n'avait d'autre choix que de s'y rendre en humble noble qu'il était. Un mauvais pressentiment le mettait toutefois en garde tandis qu'il serra Minuit - son bandeau - dans sa main. Malgré cela, il le rangea dans l'un de ses tiroirs condamnés puis en ferma un autre avec une clef qu'il jeta au feu. Il était parfois paranoïaque...

Il opta pour un vêtement d'un velours bleu foncé aux délicats reflets de nuit. Une veste pourpre dépassait légèrement au niveau de ses mains en de gracieuses ondulations ainsi que sous la gorge grâce à son col en V assez peu marqué. Son pantalon était de la même teinte que le costume mais descendait particulièrement bas sans toutefois toucher le sol et ses chaussures feutrées était d'un style étranger quoiqu'elles eussent toujours fait l'unanimité dans les divers soirées où il était allé. Enfin, pour faire ressortir le vermeil de sa veste, il utilisa un tissu de soie carmin pour en faire une fleur légèrement camouflée et la fixa avec l'aide de son homme de main. Il se garda cependant de prendre son chapeau et enfin entra dans le carrosse qui le mènerait chez le comte, profitant de la légèreté et du confort que lui conférait son accoutrement. Qu'il était bon de se sentir riche, surtout dans ce milieu où l'être véritablement était moins important.

Au sortir de son véhicule, Enteri respira longuement l'air frais de cette délicieuse soirée. Ensuite, il vit la queue et soupira tout aussi longuement. Non pas parce qu'il aurait à attendre, mais parce qu'il lui faudrait ruser pour gagner du temps et un sourire espiègle se dessinait déjà du coin de ses lèvres. Et pourquoi pas ?
Il s'avança donc dans la queue, un peu large mais parfaitement rectiligne, et happa quelques discussions au passage. En outre, l'un de ses voisins engagea la discussion tout en déblatérant d'une façon soporifique ; rien d'intéressant... C'est pourquoi il fit dépasser sa tête du rang, attirant l'attention d'un garde. Feintant la surprise il se replaça immédiatement, néanmoins la scène ne fit pas rire l'un des vigiles qui s'éloigna de l'entrée pour s'approcher de lui, doucement. Une nouvelle fois, Enteri fit dépasser sa tête inquiète. L'homme l'interpela : il avait mordu à l'hameçon.
Attirer l'un des garde était la première étape, la seconde était plus délicate. Il fallait avoir l'air suspect et c'est dans cette intention que le noble commença une harangue particulièrement confuse et parvint à faire entendre qu'il était (ou avait été ?) dans la garde alors qu'il n'évoquait que des amis à lui. Agacé par ces propos mal agencés, l'homme en charge de la sécurité lui intima de le suivre avant de s'avancer vers la porte principale. Puis avant de le suivre, le ladrini fit un clin d'oeil à sa bavarde camarade et lui souhaita bonne chance.
Passant devant tout le monde, son cas fut remis à la personne qui se chargeait de filtrer les invités mais avant même que celui qui l'avait intercepté n'eût pris la parole, il expliqua avec une étonnante sincérité qu'il y avait eu méprise. Sortant son invitation, il put ainsi entrer parmi les premiers qui le plus souvent étaient les plus puissants ou proches de l'hôte, ce qui revenait à peu près à la même chose. Il remercia enfin ses deux amis de fortune d'un chaleureux "Va bene !"

En l'espace d'un instant, Enteri visualisa la salle en profitant de l'absence de la foule qui bientôt la comblerait. Les fenêtres étaient peu accessibles, les escaliers allaient être bien gardés, les... Le noble tenta de faire le vide dans ses pensées, car il n'était plus ladrini, pas en ces lieux. Il observa l'architecture, imposante mais recherchée, qui se parait de couleurs éclatantes, chaleureuses et accueillantes. Des motifs élégants contribuaient à la grandeur de la pièce et il s'en dégageait une atmosphère calme pour l'instant, mais déjà exaltante. Pourtant le plus impressionnant restait cette symphonie d'odeurs exquises, faisant battre crescendo son coeur et emplissant l'air d'un pur et délicat parfum. Telle une fragrance d'élégance qui danse d'abondance.
La plupart des personnes qui avaient investi les lieux étaient en groupe, néanmoins quelques nobles épars hésitaient encore à se trouver un confrère. Deux d'entre eux avaient les bras croisés, sept autres observaient les invités en se jetant des regards brefs, mais une seule semblait gênée. Sans hésiter, c'est vers elle qu'il avança.

«Elena ! Quelle douce joie que de te revoir !
-V... Vous devez faire erreur, répondit-elle en rougissant, je me nomme Eléanor.»
*Presque...*

Après de plates excuses et en rougissant tout autant que son interlocutrice, Enteri se présenta et discuta un peu pour lui donner confiance. Lorsqu'elle cessa d'agiter ses mains et relâcha ses épaules, il lui laissa se présenter à son tour avant que l'un de ses amis n'arrive. Nouvelles présentations. L'homme semblait ne pas approuver la présence de ce compagnon improvisé mais au fur et à mesure qu'arrivèrent d'autres invités, il se sentit de plus en plus à l'aise. Enteri était totalement intégré dans le groupuscule lorsque Tekum Seh prit la parole.

[Fin du retrait]

Puisque le maître du domaine était aveugle, cela posait quelques difficultés de lectures mais pouvait également la faciliter. Toutefois la seule chose qu'il y avait à tirer de ce prélude, outre sa douceur et sa bienveillance, était l'émotion qui concordait avec son attitude. S'il voulait le connaître, il lui faudrait aller lui parler mais d'abord...
L'orchestre virtuose reprenait son oeuvre, sous l'oreille attentive d'Enteri, cependant qu'il croisa une servante. La musique n'était plus qu'un écho ; le temps, une goutte d'eau sur le point de tomber. Une senteur trop naturelle flottait autour d'elle mais le plus flagrant étaient ses plumes. Que l'homme n'aperçut nullement.
Il passa ensuite à côté d'un groupe dont le regard ne lui disait rien, approcha un autre au sein duquel une tension semblait dissimulée et s'arrêta près d'un homme manifestement étranger à ce subtile monde des nobles. Était-il en train de faire la cour à cette jeune fille ? Ses pupilles rétractées, en myosis, ainsi qu'une démangeaison dans son dos trahissait son envie de s'enfuir de cette situation délicate.
Cette fois-ci Enteri se vêtit de son charme comme d'une arme, sans l'artifice d'une quelconque astuce. Il entra dans la discussion en supportant le personnage au nez aussi important que son mépris, puis lorsque ce-dernier commença à avoir une attitude légèrement moins amicale le noble tenta de bluffer. En effet, il expliqua qu'en tant qu'un invité - et de marque - , il bénéficiait de la protection de l'hôte des lieux, un ami de longue date et dans un tel environnement, le militaire avait sérieusement intérêt à justifier ses raisons s'il voulait accuser l'homme au costume de velours qui lui faisait face. La conversation continua quelques instants, avant que les deux hommes ne se séparent ; la femme les avait devancé, laissant la protubérance nasale seule.
De nouveau libre, Enteri se remit en marche à travers la foule et trouva finalement de vieilles connaissances. Avec eux, il pourrait observer un peu.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeDim 20 Fév - 2:28

Randiel laissait ses oreilles trainer, plus curieuse qu'une jeune mésange, et aussi sans gêne que sa nature de corbeau elle même. Elle avait très légèrement conscience de "l'émotion" qu'elle pouvait créer chez certaines personne, nottament chez un garde devant qui elle passa et qui en sembla bien troublait. La connaissait-iil ? difficile à dire. Mais comme l'homme sembla juste déboussolé, elle en déduit qu'elle ne courrait aucun risque pour le moment. Son pouvoir d'empathie lui était décidément très utile dans ce genre d'endroit. Si jamais on lui voulait du mal, elle le saurait, et pourrait se sauver à temps. Cependant, il y avait pas mal de chose qui lui échappait facilement. Par exemple, les codes de la noblesse, toutes ces petites coutumes qui n'était qu'un moyen de classer chaque personne selon un rang donné le plus souvent par la naissance. Le code des habits, de exhibition de sa richesse personnelle, le code de conduite, tout cela lui était inconnu, et, à vrais dire, elle trouvait ça plutôt barbant.
Randiel Wyrdam n'avait rien d'une gamine de noble. Elle avait passé la moitié de sa vie a trainer un peu partout, à se battre, à voyager, à se salir, et l'autre sous la peau d'une bête sauvage, un oiseau qui n'hésitait pas à se remplir la panse sur un cadavre proche. Alors les traditions bizarre des nobles ne l'avait jamais intéressée, et ce manque de connaissance lui fit défaut au moment ou l'homme qu'elle écoutait quelques instants plus tôt décida de tendre sa main vers elle.

La Yorkas resta immobile quelques secondes. Elle savait qu'elle devait servir les gens. Elle le savait parce que son uniforme était semblable à ceux qui passait leurs temps à servir les plus richement habillé. De plus, si on lui avait fourré ce plateau dans les bras, elle se doutait que ce n'était pas un cadeau de bienvenu.
Mais le geste de Tekum seh lui semblait bien trop ambigüe. Devait-elle lui prendre la main ? Lui donner le plat ? Lui servir une assiette ? Mettre un bout de viande fumante sur cette main tendue ?
Pourtant, il fallait qu'elle prenne vite une décision. Son immobilité allait faire suspect, et elle allait être renvoyée. Bon, d'accord, elle ne travaillait pas ici. Mais elle voulait profiter un peu de cette petite "fête".

Avec une élégance presque féline qui ne collait pas avec son déguisement de domestique, Randiel s'avança vers Tekum Seh. Elle présenta son plat, et, baissant légèrement la tête, elle dit avec douceur :

"- Puis-je vous servir ?"

Elle ne savait pas vraiment que faire de cette main, aussi, elle décida à ses risques et "péril" de l'ignorer. Elle en supporterais sans problème les conséquences. Elle n'avait pas jouait toutes ses cartes, et elle pensait être une assez bonne comédienne. Au pire, elle s'enfuirait en passant à nouveau à travers le mur, ou en se transformant en corbeau. Voir même les deux.
La voleuse attendit donc silencieusement la suite des évènements, essayant de ne pas jeter des coups d'œil à droite à gauche pour continuer ses observations. Mais cela était un peu trop dur pour la jeune voleuse, et sans doute ce comportement pouvait-il être mal interpréter. On pourrait la prendre pour une nouvelle un peu inquiète à l'idée de se tromper, ou encore comme une sale fouineuse- ce qu'elle était au final.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeLun 21 Fév - 21:10

- Écoutez mon cher ! Cette soirée ne me gène aucunement et encore moins certains invité venue de la capitale. Cependant les rumeurs se répandent cher duc, celle parlant du regroupement du rosélium se répandent comme une trainée de poudre dans les principales villes d'Eridianna. Les seigneurs d'Hespéria ou de la cour du prince héritier sont des arriérés de bas étages mais ils possèdent quand même un once de méfiance et de raisonnement logique. Que croyez-vous qu'ils vont penser lorsqu'ils apprendront que le juge écarlate vous a rendu visite ? Ou s'ils me voient ? Vous êtes dans leurs territoires et je suis un ennemi de cet état, j'espère que vous en êtes conscient à moins que ce ne soit déjà le cas et que vous mijoter quelque chose ?

A cette dernière phrase il sourit pour faire voire qu'il ne disait cela que par humour bien qu'il ne pensait pas moins ce qu'il disait. Dolan ne mâchait jamais ses mots, et était toujours méfiant car ce monde là pouvait s'avérer impitoyable.
Conflits d'intérêts, conflits physiques, conflits territoriaux, la noblesse possède bien des visages cachées par la richesses et les bonne manières. C'est ça que le juge déteste bien qu'il soit issue de l'aristocratie. Alors qu'il continuait de discutait de tout et de rien avec le duc, une jeune et charmante servante s'approcha à la demande de son maître. Il dit alors à la servante avec un regard doux tout en prenant un des apéritifs sur le plateau :


- Ohh des amuses-gueules !!! Merci de l'avoir apporté belle enfant !!!! Sois dit-en passant vous êtes bien plus joli que la plupart de ces femmes, là, derrière, elles veulent mon argent et me saigner à blanc jusqu'à l'os !!

Son singe hocha la tête en signe d'accord avec son maître. Spike la fixa quelques instants, il avait deviné son origine. Et il était content et lui fit signe de la main avec un petit gémissement.
Dolan regardait autour de lui, l'ambiance lui semblait plus lourde qu'à son arrivée....................................................................................................................
( désolé pour un rp aussi court mais c'est out ce que je peux faire pour l'instant =( )
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMar 22 Fév - 11:44

Chemise jaune, jeans noir et cravate rouge, Terranos avançait dans les vastes plaines en direction du Duché D'arghanat pour le banquet dArghanat auquel il avait était invité quelques jours auparavant.
Il progresssait tranquillement, et plus rapidement que d'habitude étant délaissé de son sac et de son épée qu'il avait laissé a Hésperia chez un ami a lui. Presque arrivé, il voyait au loin une sorte de château qui illuminait de l'interieur, dégageait une aura de festiviter.
Arrivé là-bas, il entendit une voix grave et rude lui dire:
"Présentez-vous"
Il répondit:
"Terranos Coeurdefoudre, voici mon invitation"
Apres leur avoir donné son invitation, le jeune Yorka entra, sur le coup il était un peu géné, il n'était pas habillé en circonstance.
Il marchait dans l'immense salle tranquillement, voyant un serveur passait, il prit un des verres de vin sur le plateau qu'il tenait.
Dans la foule riche et noble Terranos avançait une main dans la poche et son verre tenue par l'autre.
Il s'adossa sur un mur en pliant le genoux pied contre le mur pour garder une position avec un minimum d'élégance. A present il observait la salle cherchant quelqun avec qui engager une conversation.
(désolé mon premier RP est un peu court )
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMer 23 Fév - 20:50

Durant sa contemplation artistique, le jeune garde prit un pas de recul. Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, son expression reflétait son état d’esprit : hagard.
Qu’est-ce que cela voulait dire ? Pourquoi pensait-il à ça ? Qu’est-ce qui avait déclenché cet émoi en lui ? Ce tableau ? Oui… Mais il y avait un lien avec… Cette fille ! Il fallait qu’il lui parle ! Il fallait qu’il comprenne.

Dans une volte-face précipitée, il percuta un serviteur et fit voler plateau et palefrenier. C’est qu’il n’y était pas allé de main morte, et de pied non plus. Après avoir broyé les orteils de ce pauvre laquais, il lui avait donné un bon coup de coude dans la mâchoire et le malheureux avait alors reçu la tranche du plateau dans le visage une fois atterri les quatre fers en l’air. La seule bonne fortune restante dans cet accident restait le fait que le plateau fut vide.

La surprise déjà passée, les regards en coins, les petits rires moqueurs, et les messes basses railleuses fusait derrière les gants et les éventails. L’aristocratie et son ennui. Le moindre incident devenait un spectacle burlesque que la gratuité ne faisait que rendre plus attrayant à leurs yeux avars.
Veto resta hébété une seconde avant de se précipité un genou à terre pour s’assurer qu’il n’avait pas fait trop de mal à sa victime inopportune.


-Veuillez m’excuser. C’est ma faute. Je ne regardais pas où j’…

Dans une fraction de seconde, le militaire vit dans le regard du serviteur une stupeur sans nom.
Et puis ses yeux filèrent des siens à quelque chose derrière-lui. Instinctivement, le garde jeta un œil derrière son épaule et il vit la seule chose qui aurait pu expliquer ce que fit le serviteur l’instant d’après. Obligatoirement, leurs deux regards avaient bel et bien croisé celui qui parmi tous les autres était terrifiant. Les deux yeux opaques de l’hôte semblaient comme toujours tournés vers eux. N’était-ce qu’une fausse impression ? Peut-être. En tout cas, ils eurent la même et c’est le serviteur qui réagit le premier. Oubliant son plateau, il détala par la porte de service.

Veto fronça les sourcils, fixant la porte. Il resta silencieux un moment et puis il jeta de nouveau un œil par-dessus son épaule. Le dernier détail du tableau qu’il croyait connaître et qui différait avec celui-ci : le manoir dessiné dans son esprit n’avait rien du resplendissant, ni du chaleureux ici derrière les enfants peints.
Ce Duc lui faisait décidemment froid dans le dos. Quelle était cette mauvaise impression qu’il lui donnait ? Il semblait si adulé par tout le monde. Pourquoi était-il le seul à ressentir cela ?
Le garde n’était pas doué d’un quelconque pouvoir de clairvoyance ou de télépathie. Il est des personnes comme cela, que la simple existence nous met mal à l’aise sans la moindre raison tangible ou même rationnelle. Ce Noble faisait partie de celles qui inquiétaient le soldat. Peut-être sans raison. C’est la possibilité à laquelle le jeune homme aboutit en se relevant, le plateau à la main.
Il se trompait peut-être. Il était si méfiant de nature parfois…

Soudain, une messe basse un peu trop haute parvint à son oreille droite et attira son regard, comme un bourdonnement annonçant une piqure. Le bourdonnement venait d’un vil bourdon, et la piqure était sa remarque.


-C’est donc lorsqu’il n’y a plus de glace sous leurs souliers que les gardes cimmeriens sont les plus maladroits ?
-Et puis s’agenouiller devant un serviteur. Quel manque d’estime de soi ! Où les recrutent-ils ?
ajouta la mouche (nullement à miel) à ses côtés.

C’était anodin. Deux pics parmi tant d’autres… Pourtant, cet homme fit réaliser à Veto que son comportement n’était pas sans conséquence. À cette réception, il représentait le pays qui l’avait sauvé, comme le représentait tous les garde de Cimmeria ici présent, hauts-gradés ou non. Ils n’étaient que des pions mais le blason d’Hellas dans le dos de leurs capes n’était pas rien. Même s’il n’était que l’un de ces derniers barreaux d’une échelle complexe, dans le monde où il se trouvait, dans ce hall, le jeu des apparences est un langage dont les moindres fautes sont des insultes.
Il s’inclina respectueusement et prononça doucement pour ceux qu’il avait pu troubler ces quelques mots :


-Veuillez m’excuser pour ce désordre.

Sans ajouter un mot, il s’éloigna, le plateau à la main, le front bas ; comme un rien qu’il était au milieu de ces tout qu’ils se croyaient.
*Vaniteux… Imbus de vous-mêmes… Étouffez-vous dans vos bourses et vos grands airs… Bien peu m’importe vos fortunes et vos rangs. Exposez-les tant que vous voudrez, ils ne me feront pas envie !*
Son monologue interne l’avait conduit à une petite table dans un coin où il avait posé le plateau. Ses poings étaient serrés et ils tremblaient de l’effort qu’il faisait pour se contenir. Il ne supportait pas l’injustice et l’inégalité. Toutes ces expositions de futilités étaient tant de pain refusé à des jeunes mendiants, à des jeunes mères reniées et leurs bâtards, …

Il porta sa main à sa poitrine. Sous le cuir de sa veste, il appuya l’arme de poing contre sa cage thoracique. Le choc avec le laquais avait comprimé la dague contre son torse. Il s’était souvenu de l’histoire avec le jeune mendiant d’Hellas en voyant en plus ce serf semblant fuir son maitre.
Le battait-il ? Tout le monde semblait aimer cette forte personnalité pourtant. De ce qu’il avait appris du monde dans son encyclopédie, il n’y avait pas que des serviteurs au service de maître. Il existait aussi des esclaves… Et le traitement était tout autre.
Alors ce qu’Arthur lui avait dit durant le voyage serait vrai ? Ce duché pratiquerait encore l’asservissement ? Lui qui avait pensé à des rumeurs et n’y avait pas plus porté garde que cela.
Ses yeux se rouvrirent, ses dents se serraient, faisant remuer sa mâchoire à l’arrière de ses joues. Il était face au mur et fixait un défaut de taille de la pierre tandis qu’il appuyait de plus en plus fort sur la dague dans son habit et cherchait à enfoncer le plateau dans la table de l’autre poing.
Le dos tourné à la salle, il ne fallait pas qu’on le voit dans cet état de colère. Il fallait que ça passe. Vite.

Et puis il relâcha brusquement la pression de son poing. Son regard intrigué, changé du tout au tout, se posa sur un jeune homme qui le regardait adossé à un mur. Il regarda ses mains encore tremblantes et croisa les bras en soupirant, un sourire en coin naissant. De quoi avait-il l’air ?
*Décidemment, ce monde de bienséance ne me convient pas. Qu’il est compliqué d’avoir un comportement conforme !*
Alors, son sourcil se dressa en revenant sur des détails du jeune homme. Il remarqua que lui non-plus ne collait pas parfaitement au décor.

*Bah… Quitte à être coincé ici, autant faire comme tout le monde. Restons avec ceux de notre « caste ». Il semble plus me correspondre que les trois quart de cette salle.*
Veto s’approcha du jeune homme, gardant les bras croisés. Il souriait désormais.


-Bonjour.

Simple et efficace d’habitude. Voyons voir l’effet sur cette personne. Ce seul mot suffira-t-il à engager une conversation ? Finalement, il en doutait.
L’inconnu était étrangement vêtu. Ses vêtements détonnaient d’avec ceux des autres invités et on pouvait devinait que cette carrure ne s’était pas forgée toute seule. Il devait être combattant.
Le dernier détail qui permit de rajouter une question à ce début de discussion : il n’affichait pas d’armoirie à première vue.


-Vous êtes mercenaire ?

Les mots lâchés, il croisa presque les doigts pour qu’il réponde à cette demande de distraction de ses tergiversations. En attendant, son regard se porta sur les convives. Il cherchait celui qu’il était sensé escortait. Le rappel de sa mission devrait lui ramener les pieds sur terre et le remettre à sa place.
Alors qu’il ne trouvait pas le maire, ses yeux se posèrent à l’instant sur la servante aux cheveux bleus tandis qu’on le distrayait à nouveau.


Dernière édition par Veto Havelle le Mar 1 Mar - 10:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMer 23 Fév - 22:11

Terranos buvait son vin tranquillement quand d'un coup tout l'ambiance de la salle changea un homme, apparamant ne faisant pas partie de la bourgeoisie, avait bousculé un serveur asser violament, la scene mécontentait le jeune yorka, tellement de personne ayant sois-disant un poste superieur se moqué d'une infime erreure, il avait envie de tous les foudroyait mais ça ne serait pas une foule de richard qui allait lui briser sa soirer. Le jeune homme cimmeriens se dirigeait vers lui il était grand et tres robuste et croisait les bras.
*Je suis sur qu'il veut tous leur faire payer mais trop sage d'ésprit pour se méprendre a tel point de ces messes basses de noble irréspectueux*.
Le jeune terran dit en souriant:
"Bonjour, vous êtes mercenaire?"

Le yorka repondut avec un sourir joyeux et un ton décontracté:
" Bonsoir monsieur, et oui je suis mercenaire."
Terranos devint réde pendant une seconde la main aucoeur il alla s'appuyer sur un table, la main au coeur, il halletait. Un nombre grandissant se tourné vers lui et on entendait déjà des commentaires:
"Encore un mannant que font t'il ici cette soiré n'ai pas de leur niveau"
"ils ont du recevoir une invitation par erreur"
Apres cette remarques le yorka se redréssa et avança vers la foule en souriant et dit:
"De quel droit vous moquez vous de nous?"
_Nous somme plus haut classer dans la sociéter, dit un homme de la foule
_Je peux vous faire descendre de cet classe sociale en vous tuant d'un simple mouvement, ce que vous venez de dire est donc trop fragile comme raison, d'autre personne veulent éssayer de répondre a ma question?
_Oui moi, nous avons se droit depart notre richesse, de notre tenus et de notre comportement, nous somme civiliés
_Je ne savais pas qu'être civilisé c'est être discriminatoire et osé proclamé être superieur a quelqun, je vien de vous prouvez a tous et a toutes que nous somme moin riche de possession mais respectable de part notre courage, notre force et notre intelligence. Mais ce ne sont que les propos dun "mannant".
Il se tourna et dit au garde cimmeriens:
"J'ai presque oublier, Terranos Coeurdefoudre enchanté"
lui tend la main d'un aire joyeux.
Certains invité était choqué par le discours de Terranos qui avait résonné dans la salle. Certains prenait cet acte comme une preuve d'insolence,d'autre comme un acte de courage, et d'autre comme un acte amusant et divertissant.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeJeu 24 Fév - 14:22

L'incident n'était pas passé inaperçu et au contraire avait provoqué une nouvelle vague de réactions dans la salle. À cet instant, Enteri était entouré de quelques amis qui lui offraient toujours des renseignements sur les aventures princières. Nul ne fut néanmoins capable de dire qui était ce garde et la seule réflexion qu'il entendît fur perfide et cinglante ; le noble ne pouvait hélas pas en vouloir à son ami, mais le fait qu'un individu fût à ce point sujet aux critiques ne lui plaisait pas non plus. Au fond de lui, il se demandait ce qu'il allait faire : prendre parti pour l'aristocratie ou bien défendre l'importuné ? Il ne pouvait en tout cas pas rester là et décida de s'approcher du gardien. Au moment où celui-ci s'agenouilla pour proposer son aide au serviteur (dont les marques de la rencontre resteraient sûrement quelques jours), Enteri vit le jeune homme se retourner vers le duc. Il ne put cependant pas savoir pourquoi le gardien avait réagi comme cela mais quelque chose avait retenu son intention.
Il n'avait pas pu définir cette réaction simplement car quelqu'un s'était dressé devant lui. Surpris, il se trouvait face à une femme qu'il ne connaissait pas. Elle se présenta rapidement comme étant de la famille de la belle Eléanor dont il avait fait la connaissance et happé par elle, il dut revoir ses plan : les connaissances étaient la base même de ses relations avec la noblesse et c'est à contrecoeur qu'il s'embarqua dans une discussion nécessaire. Sans le vouloir, il lui fit affront.
Un début de querelle éclata, d'abord discret entre les quelques dames et damoiseaux à côté du garde puis très vite entre d'autres nobles et une personne qui avait jailli aux côté de l'infortuné. Si bien que dans un simple "pardonnez-moi", il sauta sur l'occasion.

«Oui moi, nous avons ce droit de par notre richesse, notre tenue et notre comportement ; nous somme civilisés
-Je ne savais pas qu'être civilisé c'est être discriminatoire et oser proclamé être supérieur à quelqu'un, je viens de vous prouvez a tous et a toutes que nous somme moins riche de possession mais respectable de part notre courage, notre force et notre intelligence. Mais ce ne sont que les propos d'un "manant".
-Sauf votre respect, dit Enteri pour couper un autre noble, j'eusse aimé que vous ne confondissiez pas la distinction héréditaire des dispositions naturelles. Certes, continua le noble en parlant de moins en moins fort pour faire couler l'altercation, tous ne sont ici pas d'une intelligence éclatante, toutefois n'est-il pas une marque de respect que de se vêtir selon les règles de la société que l'on intègre ? En outre, sire, si vous tuez l'un d'entre nous cela fera de vous un meurtrier, ce qui vous placera effectivement en-dessous de nous tous. Nous pourrions sûrement tous débattre de ceci toutefois nous ne sommes là pour cela, mais pour nous amuser ! J'ai pour nom Enteri, puis-je vous demander les vôtres ? Mais s'il vous plaît, n'haussez pas ainsi le ton ; en vous faisant remarquer vous ne ferez que vous décrédibiliser. Lorsque l'on souhaite briser des bâtons, il fait les prendre individuellement et non par faisceau, finit-il dans un murmure.»

Les autres personnes impliquées n'entendirent plus sa voix lorsqu'il évoquait une intelligence éclatante, ce qu'ils comprirent à tort comme étant destiné au citoyen rebelle. À tort. Manifestement, il visait là les nobles qui avaient pris la parole dans le seul but de critiquer, mais personne ne pourrait s'en douter sinon ses nouveaux interlocuteurs. Il espérait avoir ainsi pu désamorcer la dispute et pouvait en apprendre plus sur ceux qui s'étaient maladroitement distingués. Le principe était pourtant simple en ces lieux : celui qui ne pouvait donner devait abandonner tout espoir d'obtenir le respect des princes et cela sous-entendait un long processus. Lui-même n'avait pas une influence suprême alors qu'il ne s'était fait aucun ennemi en plusieurs années et avait tissé des liens étroits avec des personnes éminentes, quoiqu'aussi avec d'autres, moins importantes.
Or la base de ces amitiés ne reposait que sur une seule chose : l'information. Il s'agissait en effet de son domaine de prédilection et pendant que ses deux interlocuteurs parlaient il observait leurs bras, jambes et pupilles. La rage du premier s'était nettement amoindrie mais il en subsistait des traces et Enteri se souvint qu'il avait une question à lui poser, c'est pourquoi il lui proposa sa coupe de vin. Il ne l'avait certes pas entamée mais il avait déjà observé son exceptionnelle qualité : des traces sur les bords subsistaient encore de l'agitation du calice, preuve que son goût devait rester particulièrement longtemps en bouche.
Cependant sa question devrait attendre car dès que les deux personnes se seraient présentés il ne pourrait résister à la tentation de leur demander quelle était leur histoire personnelle. Et pourquoi ils étaient ici, si la présence des bourgeois les irritait.


Dernière édition par Enteri Klypsène le Ven 25 Fév - 18:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeVen 25 Fév - 1:02

Le rapprochement de l’inconnu après qu’il lui ait rendu son salut de mercenaire donc, attira ainsi son attention. Il laissait voir une faiblesse. La douleur semblait lui venir de la poitrine. Les mains à moitié tendues pour prévenir une éventuelle chute, le militaire regarda impuissant le jeune homme reprendre son souffle.
Évidemment, ça s’était remarqué. Veto s’était plus ou moins calmé et avait décidé de faire comme si de rien était. Ce ne fut pas le cas de son pair qui déjà perdait son sang froid lorsqu’il retrouvait la vigueur. Le soldat assista impuissant à la joute verbale. Il était bien incapable de suivre cet inconnu sur ce terrain-ci. Le respect de la hiérarchie était trop grand pour lui pour être ainsi outrepassé.
Cette fougue débridée. Il s’exprimait avec l’ardeur que lui-même réprimait à l’instant. C’était si attirant… Autant que le soleil doit l’être pour les oiseaux ; ce genre de trésor inaccessible qui ne peut apporter que brûlures aux ailes à force de le chasser. Il resta là, hébété à le regarder se défendre courageusement… Témérairement plutôt. Il franchissait largement la frontière qui séparait ces deux concepts en faisant fit de toute réflexion avant de foncer tête baissée.
Le cimmériens était-il un lâche ? Il ne le pensait pas. Sans se sentir supérieur ou inférieur, il se trouvait maintenant différent de ce guerrier sans loi. Lui n’était peut-être pas fait pour être libéré de toutes contraintes. Les obligations rythmaient sa vie et il avait bien peur de se retrouver perdu si un jour il était livré à lui-même.

Il écouta les arguments de cet homme avec attention. Il ne les trouva pas péremptoires pour sa part, pourtant, ils avaient le mérite d’avoir rabattu le caquais des plus hardis. Peut-être la menace de mort à moins que ce ne soit son point de vue négatif sur les moqueries que ces aristocrates devaient trouver normales à force de pratique.

Immédiatement après sa tirade, il se retourna vers Veto et fit ce qu’il ne pensait certainement pas aussi lourd de conséquences que le garde à cet instant. Heureusement, avant qu’il n’ait à faire un choix entre affront et approbation face à cette main tendue, un noble moins refroidi que les autres s’accapara leur attention.
C’était inespéré pour le jeune Havelle. Ce garçon lui semblait sympathique mais lui serrer la main juste après un coup d’éclat comme celui-ci revenait à acquiescer à ses propos comme à son comportement. Ce gêneur aristocrate lui permettait de couvrir le fait qu’il aurait certainement refusé de serrer cette main. Il ne pouvait se permettre d’associer l’image que ce Terranos venait de se forger à la sienne. Si ce soudard était libre de cracher à la figure des myrmidons, le garde lui était à leur service. Un mot rapporté de l’un de ces « sangs bleus »lui vaudrait une sanction et une discréditation. L’hypocrisie n’était pas le masque qu’il préférait portait mais il y a des règles qui ne se transgresse pas inconsidérément.

Mais revenons à ce sauveur fâcheux et laissons le guerrier interpréter ou ne pas remarquer cette hésitation. Suite à l’incident, le soldat cimmérien s’attendait tout naturellement à une intervention huileuse sur un feu mal éteint.
Fort heureusement, la mise en rapport de l’habillement et du respect le conforta vite dans son optique obéissante et il écouta plus tranquillement les dires qui suivirent. Décidemment, cet homme était avisé. Il ne savait encore trop quoi penser mais déjà, cette première impression n’était pas des plus mauvaises. Il se trouvait des points de vue communs avec ce nouvel inconnu.


-Seconde classe Havelle, garde de Cimmeria. Appelez-moi Veto.

Il accepta le breuvage mais n’y accorda pas grande considération, n’y jetant qu’un rapide coup d’œil néophyte.

-Je vous remercie mais je ne goûte pas le vin et les alcools en général. Sieur Terranos appréciera peut-être d’avantage ce breuvage que moi.

Le jeune homme blond tendit à son tour le cristal à son voisin avec un visage calme et serein. Le Terran se calmait doucement. Ce noble avait beau être l’égal des autres, il le rassurait quant à leurs mentalités. Ils n’étaient peut-être pas tous aussi mécréants que maniérés.

-C'est étrange un grand s’abaissant à une conversation avec des petites gens.

Une simple remarque qui lui laissa le temps de jeter des coups de d’œil à l’assistance toujours dans le but de retrouver ses supérieurs et le Maire. La foule était dense et il ne réussit qu’à repérer l’unique femme soldat de son équipe et le caporal toujours à proximité. Il nota cependant qu’il restait muet et miné par la mauvaise humeur. Ceci lui fit bien plaisir, il devait l’avouer.
Dans le même temps, il ne manquait pas de ramener régulièrement son regard à ses deux interlocuteurs, un visage neutre et les mains dans le dos, droit comme un soldat en service qu’il était.

Le climat plutôt chaud de ces terres avait forcé les Cimmériens à revoir leur garde-robe. Les pantalons de cuir imperméables avaient laissé place à des pantalons de toile épais et sous leurs vestes en croupon tanné, ils ne portaient que le strict minimum. Veto, particulièrement peu appréciateur des vagues de chaleur, ne portait guère plus qu’un débardeur grossier sous une veste en croute de porc épaisse sans manche et des bottes non fourrées, la seule paire du paquetage réglementaire. En tant que guerrier du continent glacé, on comprenait aisément que leur habillage ne fut pas forcément adapté aux vertes campagnes ensoleillées.
Il avait chaud mais n’en laissait rien paraître et ceci n’était pas insupportable. En tant que Terran, il était naturellement flexible face aux variations d’environnement.

Au niveau de son plexus solaire, une petite pièce de métal moulée révélait son appartenance à la ville qui abritait le temple des prêtresses de Cimmeria, la cité D’Hellas : le symbole de Kesha.


Dernière édition par Veto Havelle le Mar 1 Mar - 10:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeVen 25 Fév - 12:28

*Je suis bizarre aujourd'hui j'ai craquer trop vite*
"Excusez mon comportement messieurs je ne me sant pas pas dans mon état habituel, je n'aurais pas perdue mon sang froid aussi vite."

Terranos ne ressentait plus de colere ce n'était que passager mais son mal de coeur pécistait, mais le jeune yorka ne le laisser pas se voir.
-Je vous remercie mais je ne goûte pas le vin et les alcools en général. Sieur Terranos appréciera peut-être d’avantage ce breuvage que moi.
Non merci je ne prendrais pas un verre de plus.
Le mercenaire remarqua une serveuse plutot louche son comportement avais l'aire de celui d'une voleuse mais il se disait que se ne serais pas une menace importante.
" je m'excuse mais je vais vous laissez je dois m'en allez je ne me sent pas tres bien, au plaisir de vous messieurs"
Il se dirigea vers la sortie, il se sentit éppyer par certains regard et par des paroles moqueuse.
Arriver a la sortit il traversa les plaines tranquillement.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeVen 25 Fév - 20:45

L'ambiance est en effet devenu lourde pendant un moment. Dolan se retourna quelques instants et vit un garde bousculer un serviteur. Un peu brutal, mais il n'avait surement pas fait exprès. Le pauvre, connaissant ses soit disant semblables dont la plupart ne sont que des mauvaises langues, il devait être proie aux moqueries. Il remarqua d'ailleurs un autre homme qui partait de la salle et un noble qui semblait prendre la défense du garde.

Mais bon ce n'était point son problème pour l'instant. Dolan fit une révérence au duc pour faire signe qu'il se retire et offrit une rose rouge sang à la servante en souriant. Il la sortit de son long manteau, comme par magie. En effet cela en était, le juge écarlate utilisa son pouvoir si particulier, la rose sanglante. Et oui son pouvoir unique en son genre n'était pas simplement meurtrier. Le maître des cartes se dirigea alors vers une des tablées remplis de victuailles et pris quelques morceaux de viande dans une serviette blanche afin de le donner à son animal de compagnie. Il s'empara aussi d'une pomme qui trainait sur la table et la plaça dans sa sacoche. Tout en se déplaçant le long des tables, il se dirigeait peu à peu vers le garde et le noble. L'inventeur, ne faisait comme si de rien était face aux messes basses si courantes dans les nobles soirées. "Regarder cette homme mon cher ami, est-ce un noble ?"
"En tout cas il n'en a pas l'air ! Mais il me rappelle quelqu'un ! "

Et encore cela n'était que les murmures les plus doux. Tout en donnant ses bouts de viandes à Spike, il se situait près des personnes qu'il souhaitait rencontrer. Cela lui permettrait de parler plus librement et puis il s'était déjà fait remarqué par les aristocrates et ces seigneurs fourbes bien qu'ils ne réagissaient pas. L'armée l'attendait t'il à l'extérieur ou aux abords du duché ? Ce devait être plus que probablement mais il ne fallait pas y penser pour l'instant. Il entendit le nom du garde qu'il plaça dans un coin de sa tête et posa son regard sur le noble qui l'avait défendu. Il avait une aura qui lui semblait singulière, différente de celle des aristocrates ici présent. Le juge se rappela alors qu'Aliore lui avait raconté un jour que le chef des ladrinis pourrait être un noble mais qu'il n'était pas sûr. Peut être se faisait t'il des idées mais la curiosité de Dolan lui disait que cela pourrait être lui. Enfin il ne pourrait le découvrir que bien plus tard. Pour l'instant il retin ses traits du visages afin d'établir un portrait-robot plus tard. Cela pourrait aider Aliore.

Dolan, sortit de es songes et finit par prendre la parole envers les deux protagoniste après avoir pris un verre avec un ton sympathique :


- Vous trouvez cela étrange mon cher que certains nobles puissent discuter avec des gardes. Ne vous occupez pas de certains de la haute qui vous parle avec condescendance et mépris. Ils n'ont jamais connus la misère ou encore la guerre, par conséquent il ne faut point leur en vouloir. Je me nomme Dolan, Veto c'est cela ? Enchanté ! Et lui c'est Spike !

Bien sûr, il y a toujours des mauvaises langues qui ne sont pas fichus de garder leur bouche fermé qui s'empressèrent de répondre au petit pic du juge :

- De quelle droit osez-vous nous parler de cette façon ! La guerre est bon pour les manants et les barbares. Nous n'avons point besoin de connaître cela car nous sommes réellement supérieur. Jamais nous ne sombrerons car les dieux nous ont élue et c'est pour cela que nous avons ce rang si prestigieux. Vous devriez le savoir !

- Et bien, mon cher l'arrogance ne vous est pas inconnue ! Sachez que la misère peut frapper n'importe qui et vous n'êtes pas à l'abri et permettez moi de vous dire que vous n'avez qu'une vie et qu'il est facile de l'effacer de ce monde. N'est-ce pas la misère la plus évocatrice à vos yeux que celle de mourir ? Dites moi à quoi va servir votre rang et votre argent quand vous serez dans les bras de Kron ? Et puis la supériorité se définit par la force de l'esprit, l'intelligence et l'ouverture d'esprit ce qui semble vous manquer. Mais trêves d'insulte et de tensions. Soyons civilisés et oublions tout cela n'est-ce pas ?


Cela devrait le faire taire pendant un moment. Dolan sourit alors que les nobles se dispersait dans la pièce laissant les trois protagonistes dans leurs coin. Le juge sortit sa bouteille de sa boisson préféré avec trois verres vo.., enfin récupérés sur les tables du banquet et le posa près d'un meuble et servi les trois verres. Il pris alors la paroles en disant d'un air jovial :

- Laissez cette picrate et buvez cette boisson, cela vous revigorera !dit-il en les servant aux deux hommes.
Alors quelle est la raison de votre venue à ce banquet ?

C'était une bonne manière d'engager la conversation car Dolan ne savait pas vraiment par où commencer.........................................
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeDim 27 Fév - 15:25

Quelle supplice ! Oui supplice est le mot exact. Rassurez-vous, le général ne subit pas la torture ou bien pire encore. Cependant, Démégor le maître de l'ordre de Sharna avait reçu une invitation pour un banquet ou quelque chose du genre. Très occupé il demanda au dernier conseiller de l'ordre de s'y rendre afin de le représenter. Comme s'il ne pouvait pas choisir un cavalier de seconde zone pour y aller. Le général avait autre chose à faire que de se rendre à un banquet de noble ! Bref il accepta sans discuter l'ordre du seigneur se rendit alors au duché d'Arghanat avec trois cavalier comme garde du corps bien que le démon hivernal n'en ait point besoin. Il choisit d'ailleurs trois cavalier expérimentés, vétéran de plusieurs batailles au cas il y aurai des problèmes en route. En effet de simple novice pour une telle distance était plus contraignante que bénéfique et le général se devait de bien représenté l'ordre.

La musique s'entendait déjà alors que les cavaliers approchait du manoir du duc de ces lieux. Ivan se demandait bien pourquoi ce duc avait inviter le maître. Ils ont peut-être des relations économique car le démon avait entendu que ce duc était marchand. Mais cela ne le regardait pas et il n'en avait rien à faire non plus. Les bruits des sabots des destriers de combats habillé en armure comme leurs cavaliers, résonnait alors qu'ils arrivaient à l'entrée du duché. Il y avait encore du monde à l'entrée, pourtant il était plutôt tard. Le général descendit de son cheval et le confia à un ecuyer tout comme ses trois collègues. Tout les regards étaient posés sur eux, impressionnés de voir de cavaliers de Sharna ici. Le général sourit légèrement à cette vision et se dirigea vers le garde qui laissait les personnes entrer. Les cavaliers passèrent devant sans problème et sans que personnes ne les en empêche ou presque. En effet le garde interpella le général avec un ton sec :[/b]


- Faites la queue comme tout le monde et je ne le vous dirait pas deux fois !
Le conseiller n'eut même pas à parler car un de ses officier parla à sa place avec le même ton :
- Je vous conseille de nous laisser passer et je n'admet pas que l'on parle avec un ton pareil envers le quatrième conseiller du seigneur Démégor. J'espère que vous m'avez compris !

Ivan leva les yeux. Comme s'il y avait besoin de faire une telle scène. Il donna l'invitation au garde et lui dit à l'oreille de bien vouloir excuser la brutalité de son officier et se dirigea avec ses hommes vers le hall. Ce manoir était plutôt bien décoré mais pas au goût du général. Trop voyant à son goût. Cependant il n'était pas là pour critiquer. Ils se dirigèrent donc vers la salle où la fête avait lieu. Au moment où il entrèrent dans la pièce la musique s'arrêta diminuant peu à peu sa sonorité dans un bruit légèrement grave. Tout les nobles les regardèrent et certains gardes qui avait l'air d'être de cimmeria ainsi que quelques seigneurs posèrent la main sur leurs épées par méfiance. Le général ne voulait point que l'on interprète mal leurs venus et pris un ton solennelle :

- Restez calme messieurs et mesdames. Nous avons été invité à cette soirée et n'avons aucune intentions hostiles. Veuillez continuer vos activités sans faire attention à notre présence.

La musique repris alors mais avec hésitation. L'ambiance était devenu tendu mais cela, Ivan n'y pouvait rien. Il ordonna à ses officiers que l'un surveille la porte, qu'un autre surveille le fond de la pièce et que le derniers surveille les différentes fenêtres. Quand au général il cherchait des yeux le duc puis se dirigea près d'une table et se posa contre le mur.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMar 1 Mar - 10:05

Duc quel beau titre qui impose le respect, beau titre qui impose nombre de règle pour ne pas être ridiculisé, dispersé, pour simplement rester ce que l’ont est dans cette belle atmosphère de chasseur qui n’attendent que votre faiblesse pour se nourrir de vos restes. Mais le Duc d’Arghanat avait la fâcheuse tendance de ne laisser de restes à la portée des autres …

Il tend la main vers la serveuse et prend un petit bout de la viande préparé comme un espouma mais laqué doucement et avec amour par son grand cuisiné. Mordant dans la viande, un filet de sauce vient se glisser le long de sa bouche et il sourit lorsque les saveurs délicates de se plat viennent toucher doucement ses papilles, alors il se retourne vers la jeune femme et murmure dans le vent pour qu’elle soit la seul à attendre, la magie fait bien les choses :


-˝J’aime cette viande, elle est si délicate, mais je ne connais votre nom, or je connais tout ceux de mes serveuses pour des raisons que vous n’ignoré surement pas. Comment vous appelez-vous douce demoiselle qui me porte mon Yorka laqué ?˝

Oui la viande dans le plat que portait la jeune voleuse était bien la chair d’un de ses congénère et grâce à sa magie elle pouvait savoir que le duc ne mentait pas … Mais elle pourrait aussi comprendre qu’il est très facile de rejoindre les cuisines pour finir sur ses reflet argenté plutôt que de les porter … Comment allais vivre celle qui se croyait chasseur et qui se retrouvais proie ? Il avait déjà fait un signe à ses gardes, petit signe discret, signe d’aveugle signé par sa magie.

Dolan était parti en lui livrant tout les renseignements qu’il n’avait pas encore. Il avait invité des nobles et si ces derniers désiraient vraiment faire exploser leurs couvertures sous ses yeux en lui apprenant tout ce qu’ils devaient garder secret c’était leurs choix … De plus il était parti avant même qu’un accord ne soit posé, qu’un contrat ne soit sceller, que demander de mieux ? Tout cela sur cette petite histoire de mascarade ridicule, n’y avait-il donc aucun noble digne de ce nom dans cette soirée ? Ne pouvait-on vraiment y trouver que des mercenaires alors que jamais il n’en avait invité ? Ce n’est pas le genre de soirée où l’on chasse le contrat, à part avec le maitre de séant et dans ce cas précis on viens parler au châtelain et on ne brise pas toutes ses chances d’avoir un futur contacte avec ceux qui paye en lançant des idées stupides à ceux qui sont des chasseurs … Car vous n’êtes qu’un cerf, bien sur l’animal à des bois mais dans une meute de loup dirigé par un serpent comment les bois peuvent servir à quoi que ce soit d’autre qu’à l’apparat ?

Non contant d’avoir crée un amusement à la fête le destin l’avait fait oublier qu’il avait invité son plus proche voisin et l’homme de nombre de ses accords : Shanra … Et bien les règles allaient encore bougés, quelle plus beau plaisir qu’une danse non ? Dans un coin de son esprit il reporte le dialogue avec le seul qu’il n’a pas invité pour sa couverture, le chef des Ladrinis … Ceci dit l’intervention de ses messieurs avait de bon car si la demoiselle laissait tomber le plateau cela ne pourrait pas être reporté sur lui …


-˝Mes douces dames et messieurs, comme vous le savez tous nous somme à la frontière avec Phelgara et il me semblait plus qu’important d’invité ceux qui volent dans les plaines. Je vous demanderais de faire un accueil respectable à Ivan Mackorl !˝

Qu’ils le comprennent comme ils le veulent … Il viendrait lui en parler avec une couverture aussi cassante que celle de Dolan et il pourrait en faire ce qu’il voudra en entrant par cette faille … Pour l’instant il attendait la réaction de la Yorka, après viendrais le temps de parler commerce avec le quatrième des chevaliers.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMer 2 Mar - 12:22

En dépit de son intervention, le rebelle ne pouvait se défaire de son malaise tant et si bien qu'à sa présentation il substitua des excuses. Il confessa ne pas être dans son état habituel ce que l'adrénaline visible par la largeur de sa pupille corroborait : un voile de mystère entourait cette personne, gênée, qui pourtant n'était pas si agitée. De nouveau, Enteri tenta de lui parler : "Oh je vois, j'aurais aimé..."
Trop tard.
Un autre homme, vêtu de plus noble façon, s'approcha ensuite et une nouvelle fois, le nouveau rebelle perpétua le rituel : qu'avaient-ils tous à critiquer la bourgeoisie qui ce soir les accueillait ? Cette fois, Enteri ne pouvait laisser passer cela.

«Quelle présomptueuse impétuosité ! Ne vous sentez-vous pas honteux de vous montrer si hargneux au milieu de ceux que vous critiquez ? N'êtes vous pas gênés de prendre de haut ceux que vous affirmez agir de la sorte ? Certes nous ne savons guère nous battre, cependant n'oubliez pas qu'avecque des deniers, nous pourrions acheter quelques mercenaires avides de votre sang. Vous de même n'avez qu'une vie, et de même est-il facile d'en mander l'annihilation. Outre cela, messire, vous avancez que nous, nobles, sommes corrompus toutefois il me semble vous avoir vu placer quelque chose dans votre sacoche, ce qui...»

Au milieu de sa répartie, un bruit surprit Enteri : alors que le cavalier entra, l'atmosphère se crispa et un silence passa. Les discussions reprirent bien vite bien que même la musique se fît plus timide. À cet instant, le noble se rappela avoir faussé compagnie à une damoiselle quelques minutes auparavant, et craignant que ce fut important il se devait de la rejoindre au plus vite.

«Pardonnez messire, ce serait un plaisir qu'avec vous répartir. Mais je vous serais gré de me laisser prendre congé, nous nous reverrons très sûrement sire... ? Enteri Klypsène est mon nom, fils d'un paysan et d'une avocate.»

La précision quant à ses origines était très importante d'une part car c'est de cette façon que la société bourgeoise vous juge, étant "fils de" avant d'être "noble", et d'autre part car en ayant un parent dénué de toute "noblesse" il était plus apte à comprendre les propos de ses deux camarades révoltés. En outre, au troisième avec qui il avait parlé mais dont il n'avait pu s'entretenir réellement, il avait laissé une carte de visite. Discrètement, il l'avait en effet posée sur la table avant que Dolan n'arrive et après que ne quitte son prédécesseur ; délicatement, il avait placé un verre dessus pour qu'on la prenne pour un artifice et dans l'espoir que son destinataire la prenne loin des regards indiscrets. La face visible était d'un blanc qui se mariait parfaitement avec la nappe mais au-dessous se trouvait ses coordonnées, au cas où...
Alors qu'il fit sa révérence, simple mais respectueuse et honnête, Enteri entreprit de se retirer lorsqu'une véritable harpie - la femme qu'il avait délaissée quelques instants auparavant - survint pour lui demander de s'expliquer. Puis cependant qu'il répondit en se dirigeant vers le duc, il rattrapa les bourgeois querelleurs pour illustrer la raison de son départ et demander soutien, l'hystérie de sa compagne étant effectivement difficile à contenir. Lors même qu'il avait pris leur partie, Enteri se plut à défendre ceux qui déjà étaient sévèrement critiqués par ces riches aux idées déjà bien forgées ; lorsqu'il en eut assez, il coupa court à toute discussion d'un "Parlons d'autre chose". Non loin du duc, il se posa près d'une table et parvint à écouter ses discussions en même temps que lui bavardait avec ses gens, un juge notamment ainsi qu'un médecin, nouveaux membres de son cercle de connaissances. Toutefois très vite, l'avis du second divergeait de ses opinions, ce qui n'était pas vraiment important...
...Contrairement à l'attitude du duc. S'il devait parler à son hôte, il avait besoin d'une garantie et c'est dans ce but qu'il chercha un sujet de concorde avec les personnes qui l'entouraient. Ensuite il pourrait s'entretenir avec le duc mais avant cela, il devait observer le dialogue entre le Cavalier et le Prince. Pour sûr, cela ne manquerait pas d'intérêt !
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeMer 2 Mar - 23:15

Présentant son plat de manière experte tout en gardant les yeux rivés... autre part que sur le visage de son interlocuteur, la Yorka laissant Dolan se servir et apprécier ce qu'elle avait apporté. La présentation de la viande était trop bien faite pour qu'elle puisse deviner de quoi il s'agissait, d'autant plus que le laquage la rendait légèrement craquante et juteuse. Cela avait l'air bien bon, elle si le duc Tekum Seh n'attendait pas qu'elle le serve aussi, elle en aurait prit un peu, histoire d'arrêter cette douce sensation de faim.
Randiel eut un très léger rougissement au compliment de l'homme qui parlait au Duc. Elle avait beau être sauvage sur les bords, elle n'en était pas moins sensible aux compliments. Cependant, elle se garda bien de répondre, se contentant d'un sourire timide alors qu'elle redressait légèrement la tête afin de regarder Dolan.
Mais celui ci partit, lui donnant une rose qu'elle récupéra, portant son plateau avec un seul bras. Cela lui demandait plus de concentration et de force, mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Elle admira la fleure et sa perfection malgré un "séjour" dans la veste du Duc. A l'évidence, cette fleure était de nature magique, mais cela ne la dérangeait pas.
Dolan partit si rapidement qu'elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. De toute façon, hormis servir le Duc, elle n'était pas censée faire autre chose. Et cette fleure allait attirer la jalousie des autres servantes qui avait observé la scène. Une inconnue, et déjà elle recevait les "faveurs" d'un Duc.
Elle eut un sourire intérieur. Cette fête était intéressante, et si elle arrivait à se dégager, elle pourrait en profiter un peu plus. Il y avait tant à faire, en premier combler son estomac qui réclamait un peu de viande.

Cependant, sa bonne humeur fut de courte durée. Elle était toujours proche du Duc, attendant qu'il ai fini de se servir. Et c'est la que tout dérapa. Comment avait-il vu qu'elle n'était pas une de ses servantes ? Avait-elle fait une erreur ? Etait-il bien... aveugle ? Ses yeux, sans doute. Mais il devait y avoir quelque chose... De plus puissant. Randiel eut un frémissement involontaire. Ce type lui fichait la trouille.
C'est alors qu'elle percuta. Yorka laqué. D'un coup, toutes les personnes autours d'elle lui semblèrent plus pâle, plus morne, et l'atmosphère sembla se rafraichir. Une véritable douche froide intérieur. Elle n'était plus entouré par une fête de noble ou elle se faisant passer pour une servante, non, tout cela n'était qu'un fond, faux, gris. Tout ce qu'il y avait, c'était un corbeau emprisonné dans un filet qui voyant un énorme serpent le regarder. Ce corbeau avait joué, et maintenant, il était en danger.
Randiel savait que le Duc était sérieux. Elle le sentait. Et cela ne lui plaisait pas du tout. Son plateau se pencha un peu, commença à glisser tandis qu'elle était pétrifié par une sensation étrange qui ne lui était pas tellement inconnue. Cela ne dura qu'une fraction de seconde, sa réflexion fut très rapide : Il y avait un grand prédateur, et elle était sa proie. Mais elle n'avait rien d'un prédateur, elle n'était qu'un charognard. Les combats direct n'étaient pas son point fort, mais elle savait sortir les griffes. Surtout lorsque sa vie était en jeu.

Avant que le plateau ne glisse, elle rétablit son équilibre, le portant du bout des doigts. Les victuailles ne lui semblaient pas du tout appétissante, désormais. Tous ces nobles savaient-ils qu'ils étaient peut être en train de manger un Yorka ? Se rendaient-ils compte que tout cela n'était que cannibalisme ? Randiel avait envie de vomir, son malaise était véritable.
La voleuse était restée silencieuse assez longtemps, ignorant les deux "crises" qui confrontèrent un garde, un serveur, un mercenaire, et quelques nobles à d'autres nobles. Elle ne s'était jamais intéressée à leurs système, ce n'était pas maintenant qu'elle allait le faire, prise à la gorge par celui qu'elle croyait duper.
Le Duc Annonça l'arrivée d'un groupe d'homme qui avait provoqué un silence méfiant et hostile. Ainsi, l'ambiance s'alourdissait. Tekum Seh fit s'envoler l'orage. Mais elle, elle était toujours ce corbeau prisonnier de liens désespérément serrés.

"- Randiel." Fit-elle finalement. "- Je me nomme Randiel Wyrdam." Sa voix avait une intonation délibérément creuse, cette qui cachant une tension personnelle. Ni défiante, ni soumise, ni résignée, Randiel voulait savoir ce que voulait cet "homme".

Son visage assuré n'était que façade. En vérité, elle avait peur. Très peur. Mais elle ne cèderait pas à l'hystérie. Mieux valait pour elle qu'elle reste discrète.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeVen 4 Mar - 3:13

Finalement, le mercenaire n’avait pas voulu du verre non plus et Veto l’avait gardé dans la main plutôt que de le reposer pour ne pas paraître vexant au nouveau venu.
Par contre, il fut aussi pris de cours que lui face au départ précipité du troisième. Ils commençaient tout juste à faire connaissance et déjà ils se quittaient. Tant pis.
Il plaça sa remarque au sujet de la différence de classe entre son interlocuteur et lui pour relancer la conversation mais ce fut un nouveau nobliau qui la saisit au vol. Apparemment, il les écoutait puisqu’il appela le garde par son petit nom. À son accoutrement et sa prestance, on le devinait de la même classe sociale que cet Enteri, pourtant, ses paroles et certaines facettes de son comportement détonnaient par rapport à l’assistance. Et celle-ci le faisait d’ailleurs remarquer.
Décidément, il y avait du notable belliqueux à cette sauterie et Veto avait la fâcheuse tendance à attirer les plus gueulards.

Et puis il y eut encore de l’alcool. Veto sourit l’air gêné. L’homme au singe n’avait finalement pas tout écouté de leur discussion mais c’était rassurant en quelque sorte de savoir qu’il n’était pas si facile d’être espionné. Plutôt que de prendre un de ces nouveaux verres, il déposa celui de vin sur le plateau et ramena les mains dans son dos.

Il s’apprêtait à répondre à l’ouverture de ce second drôle lorsque ce fut le premier qui le fit. Le garde resta silencieux, plutôt d'accord avec ce qu'il disait. Il n'était pas enclin à ce genre de menace pour seule appui d'une révolution. La mort n'apporte pas toujours la renaissance.

Et puis soudain... Peste ! Qu’est-ce que ces bretteurs invétérés venaient faire ici.
Instinctivement, sa main se porta à son ceinturon mais il n’y trouva rien, son épée remisée à l’entrée et il ne nota que d’avantage que ce n’était pas le cas de ces quatre menaces à deux pattes.
L’annonce de leur meneur sembla calmer plusieurs personnes mais Veto n’en faisait pas parti. La dague lui revint en tête et il révisait déjà ses techniques de combat à l’arme de poing, mesurant avec déception ses chances de vaincre ces combattants aguerris ainsi armé.

Ce fut le duc qui réveilla le cimmérien qui se lançait presque dans l’égorgement d’un cavalier passant trop près. Ses mains se figèrent en l’air alors qu’il s’apprêtait à dégainer la dague de sous sa veste. Le discours de leur hôte montrait clairement que cette présence était réellement prévue et il ne savait plus quoi faire. Le cavalier s’était arrêté face à lui, le regard meurtrier, la main au pommeau. L'effet de surprise était de toute façon dissipé et le garde n'avait plus aucune chance.

*Trop tard...*
Il se passa une seconde et le jeune homme porta la main à sa gorge et mima la soif exagérément, faisant le pitre muet. Entrant dans un jeu de mimique destiné à ce Dolan, il se tourna finalement vers les verres de tout à l’heure et en porta un à ses lèvres un sourire jusqu’aux oreilles, comme s’il venait de plaisanter.

Finalement le cavalier noir passa son chemin et dans son dos, Veto reposa le verre, écœuré par le goût laissé sur ses lèvres par la défaite sans combat d'abord et puis par le breuvage. Il n’avait rien ingurgité mais l’alcool brûlait la pulpe labiale et un réflexe l’avait fait léché le liquide à l’entrée de sa bouche, propageant les braises liquide jusqu’au fond de sa gorge.

Il vit alors un morceau de papier collé à l’arrière du verre par la condensation. Étrange : blanc et insignifiant à première vu, il le retourna et lut une fois le texte qui se grava instantanément dans son esprit comme chaque fois qu’il parcourait des lignes couchées sur papier.
C’était une carte de visite au nom d’Enteri Klypsène, celui qui les avait quittés maintenant. Voulait-il que l'un ou l'autre le contacte dans le futur.
Il la tendit à Dolan, n’en ayant de toute façon plus besoin, se racla la gorge sans obtenir d'effet et revint à son sujet de préoccupation : les cavaliers. Ceci ne présageait rien de bon.
Par une fenêtre, il vit même deux de ses compagnons accourir vers la porte et en entendit un troisième les y retenir de justesse.


-Ce duc joue un jeu dangereux. Quel est son intérêt à afficher un lien avec ces semeurs de morts et de désolation ? Reprit-il à voix basse, le regard suspicieux tourné vers le duc Seh et ce Mackorl.

Il se racla la gorge à nouveau, toujours sans réussir à faire partir la gêne au fond de la gorge incendiée.
Ses sourcils froncés et son visage tendu reflétait à peu près l’état d’esprit général de tous les gardes cimmériens dispersés dans la salle.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeVen 4 Mar - 21:37

Quand bien même le général se devait de côtoyer des nobles, il ne pouvait s'empêcher de penser que leurs mœurs sont étranges. Alors qu'il restait collé au mur en train d'attendre que l'hôte de ces lieux veut bien lui accorder audience, un serveur lui proposa un certain plat de viande . En y repensant, il ouït dire par son service d'information que le gibier préféré du duc était du yorka mais il n'était pas sûr que ce plat ou que le reste en soit. Quelle pratique ignoble, même un cavalier de Sharna pouvait le reconnaître. Avec son ton naturel et froid il répondit donc à cet employé si l'on peut définir comme cela :

- Servez votre viande aux nobles que vous servez. Personnellement je ne suis pas venue pour manger du gibier !

Décidément, ce duc était plutôt glauque dans son genre mais le démon hivernal n'en avait rien à faire. Qu'ils soient cannibales si cela leurs chantent; Ivan n'était point venu pour ça, aussi ignoble soit t'il. D'ailleurs, il se souvient d'une parole de l'impérial. Elle disait que le gibier n'était point à son goût et il va de même pour lui.
Soudain une voie l'interpella. Ce timbre de voix; il le connaissait malheureusement. Il leva les yeux et tourna son regard vers cette voix. Et c'était bien lui. Dolan Kane, mais que faisait t'il ici ? Et à ça connaissance il n'était pas cannibale. Il fallait tirer cela au clair. Cependant le moment était peut être mal choisi. En effet le juge était accompagné d'un soldat cimmérien. L'ambiance était toujours de glaces car ces soldats sont méfiants, ou mal à l'aise.
Le général sortit de ses pensées à la venue d'un des ces gardes dont la prestance enfin cela est relatif, laissait paraître que cette personne était leurs supérieur hiérarchique. Celui-ci s'adressa avec un certain ton menaçant qui faisait rire intérieurement le général :


- Je vous préviens cavalier, pas de gestes brusque sinon vous aurez à faire à moi. Sachez que je ne vous fait pas du tout confiance et je vous ait à l'oeil cavalier.. ?
- Ivan Mackorl, général Mackorl. Je ne suis pas la pour semer la mort si c'est cela que vous insinuez. Cependant si vous aussi tentez quoique ce soit je ne donne pas cher de votre peau. Oh mais soyez rassurer car ce n'est pas moi qui vous exécutera mais votre maire que vous êtes censé protéger.
Et pourquoi cela si je ne m'abuse, général ?dit ce garde en souriant
-Tout simplement parce que vous frôlez l'incident diplomatique avec deux pays frontaliers ! Vous devriez vous renseignez sur les personnes que vous menacez cimmérien ! Je suis le général Ivan Mackorl, quatrième conseiller de l'ordre de Sharna, ne l'oubliez pas à l'avenir !
- Le démon hivernal ! Veuillez m'excuser je ne vous...
- Ce n'est rien mais vous devriez déguerpir avant que mes hommes ne vous prennent pour une menace !

Le garde s'en alla, honteux, alors que les officiers du général lâchèrent leur armes. Il regarda ensuite dans la direction de Dolan qui c'était retourné. Il lui fit signe de venir....................
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeLun 7 Mar - 9:07

Le serpent sourit sous ses yeux vides. Alors, il se retourne vers elle et prend son menton entre ses doigts fins de noble, la même main que celle qui avait pris la viande pose un peu de sauce sur la joue de la demoiselle. Fixant ce qui lui sert de regard dans celui de la jeune femme il continu à murmurer sous couvert de vent, doucement pour que personne d’autres n’entende :

-˝J’ai besoin de gens comme vous, apte à rester à leur place tout en sachant danser, ce n’est pas la peur qui vous guidera si vous restez à mes coté mais bien d’autres sentiments comme celui que vous portez pour l’or … Que diriez-vous de rentré dans mon rêve ?˝

Sa main quitte lentement le menton comme si il imprimait les courbes du visage pour l’esprit dont seuls les gestes peuvent voir le monde. Le monde n’avait en faite rien de pale et le serpent, comme tout ses congénère, semblait vraiment aveugle, il percevait simplement le monde d’une manière autre que les gens oublient facilement … Lentement un courant d’air enveloppe la demoiselle, passant sur chacune de ses courbes et le duc s’incline si peu que personne ne peu le voir, le geste est là. Puis toujours cette voie qui vient d’ailleurs, celle du duc venant du vent :

˝Il y a des plats qui vous plairons sur la table mais ne retournez pas aux cuisines, je ne suis qu’un monstre qui fait semblant d’être un homme et je dois vivre comme un monstre. L’accord vous convient belle demoiselle ? Un monstre sous les traits d’un duc et Randiel Wyrdam comme cavalière …
Vous avez vraiment le choix. Vous pouvez aussi sortir d’ici et disparaitre à jamais du duché d’Arghanat … Car le jeu appeler vie continuera.˝


Il ne redresse la tête et tend une nouvelle fois la main à la demoiselle, paume ouverte vers le haut, les doigts légèrement fermés, une jambe derrière la sienne posé en pointe sur le sol. C’est une invitation à dansé, une des plus nobles qu’elle ne pourra jamais recevoir. Peut être certaines proies ont vue la scène car une servante lui prend doucement le plateau et lui sourit … Elle lui fera un geste pour qu’elle la suive se changer si la danse est belle, sinon, personne ne volera l’un des plats préféré du maitre …

Un peu plus loin un garde posé sur un des balcons a finit de mettre en joue sa sarbacane, c’est un des hommes qui s’occupe des esclaves et rendre au silence quelqu’un qui ne ferait pas ce qu’il faut est sa spécialité, le sommeil est souvent long … Pourtant, son regard n’est pas sur elle, cacher derrière une tapisserie crée à cette effet il ne mettrait pas longtemps à la visé mais ce n’est pas elle qu’il surveille. Il est chez lui, sur son terrain de chasse, et aucune meute ne pourra ne leur prendre … Elles ont juste le droit de passer.

Dans un subtil mélange que la noblesse et la nature sont les seuls à connaitre, le jeu prend de l’ampleur.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeLun 7 Mar - 23:05

Surprise, Randiel tressaillit lorsque la main du duc vint caresser son menton afin de le saisir doucement. Quelle étrange douceur venant d'un tel prédateur, présent par cette très légère odeur de sauce, placé sur sa joue comme preuve qu'il n'avait rien de la proie. Alors, ses yeux d'un bleu profond vinrent rencontrer ceux, presque vide, de Tekum Seh. Captivé, les prunelles de la jeune yorka s'écarquillèrent, puis, fascinée par le serpent, elle l'écouta attentivement. La sensation qui l'envahit était tout autre que la peur intense qu'elle avait ressentit quelques secondes auparavant. Il y avait une sorte de satisfaction venant de son prédateur, et le corbeau n'était plus retenu. Les liens avaient disparut, le serpent n'était plus effrayant mais imposant, et même gracieux.
Tout d'abord, Randiel ne sut que dire. Sa bouche s'entrouvrit, mais aucun son ne sortit. A l'évidence, il n'y avait rien à répondre de suite à cette proposition, car il lui semblait que ce n'était pas fini. Le Duc allait encore parler, et elle devait l'écouter. Elle avait envie de l'écouter.
Il lâcha son menton, laissant une douce sensation de chaleur. Comme s'il la voyait telle qu'elle était, rien qu'en la touchant. Et lorsqu'un "courant d'air" la caressa entièrement, embrassant ses formes, la Yorka eut cette confirmation. Tekum Seh n'était pas aveugle. Ses yeux avaient beau être vide, elle savait que ce courant d'air n'était pas une illusion, ni une quelconque tentative d'intimidation, ni la démonstration d'un pouvoir caché. Il s'agissait la de la manière de voir de cet "homme". Sa perception du monde devait être bien différente.
La Yorka rougit légèrement face à cette conclusion, mais à aucun moment elle n'essaya de reculer. Elle n'était en danger, et la fuite n'avait aucun sens. Certes, elle était intimidée. Mais cela était naturel, lorsque l'on trouve son maître, un plus fort que soit.

Randiel eut un regard pour les tables. Aussi, elle savait que le Duc ne mentait pas. D'ailleurs, cette perception devait leur être commun, à tous deux. Quelqu'un qui ne voyait pas directement avait tous ses autres sens très développé. Elle eut un petit regard vers la fenêtre, ou il lui sembla entendre un pépiement. Pitchi ne devait pas être loin. Un sourire presque nostalgique se forma sur ses lèvres. Il lui semblait évident que sa vie prenait un grand tournant, elle qui jusque la n'avait pas vraiment eu à obéir.
Elle ne savait que dire. La parole ne lui était pas familière, pas dans ce genre de milieu, ni dans ce genre d'ambiance, et certainement pas dans ce genre de discutions. Cependant, il lui sembla que le plus important n'était pas ses paroles, simple mot jeté en l'air tel des papillons éphémères. Non, seules ses actions avaient un véritable sens.
Elle avait compris l'invitation du Duc. Tout cela était bien clair, ainsi, elle laissa le plateau glisser entre ses doigts tandis qu'une servante le prenait. Monstre. N'était ce pas ainsi qu'était nommé les Yorkas par de nombreux humains ? Et au final, que pouvait lui importer un individu inconnu ? Elle était en vie, et se trouvait face à une proposition qui ne se refusait pas.
Charmée, elle glissa doucement sa main dans celle du Duc, dans une totale acceptation de la danse, mais aussi de sa proposition. Se sentant tout de même obligée de dire quelque chose, Randiel Murmura :

"- J'en serais ravie."

Elle sentit le regard de la servante, et en tournant, vit son geste. Évidement. Elle ne pouvait pas danser avec le maître des lieux en temps que servante. Il lui fallait devenir invitée.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeJeu 10 Mar - 17:32

[HRP]Je vais dans ce message seulement mettre un terme à la tension palpable entre gardes cimmériens et cavaliers de Sharna et aussi changer de place. Ça risque donc de ne pas être très palpitant pour tout le monde et vous n’êtes pas obligés de lire je pense, sauf Dolan le début.^^[/HRP]



Veto vit qu’on voulait lui prendre son dernier interlocuteur. Ainsi soit-il. On l’appelait ailleurs de toute façon.

-Décidemment, votre arrivée sonnait le glas de notre discussion inter-sociale.

Il sourit l’air gêné.

-Ne prenez pas mal cette plaisanterie surtout. Puisqu’on vous réclame, veuillez m’excusez. Ma fonction me réclame de toute manière. Je vous laisse et regagne ma caste. Sir Dolan. Spike.

Sur ce il s’inclina respectueusement et se rapprocha de la grande porte. Déjà il reprenait un regard méfiant à l’encontre de l’officier inconnu qui arborait fièrement le blason du dieu maudit au milieu des autres gardes de Kesha.

-On se calme.

Tous se tournèrent vers le Caporal-chef qui arrivait accompagné de son caporal et des deux autres soldats. C’était lui qui avait eu la mauvaise idée de se dresser devant Ivan Mackorl.

-Ces hommes obéissent au démon hivernal.

L’homme à la porte sourit l’air arrogant face aux murmures terrifiés d’invités encore entrain d’attendre. Veto qui le fixait du coin de l’œil ne changea pas d’expression. Il ne connaissait pas le général ou sa réputation et soutint le regard de ce vaniteux à côté de lui un instant avant que son autre supérieure ne le reprenne en arrivant. Le major avait laissé le maire un instant pour venir calmer les esprits une bonne fois pour toute.

-Havelle. Si vous ou qui que ce soit d’autre venait à entacher l’image du maire ou de Cimmeria, je vous jure que si vous êtes encore en vie, vous passerez en cours martiale.

Cette femme avait l’autorité que bien des hommes n’auraient jamais. Elle les mena à l’extérieur leur donna de nouvelles directives à l’abri des oreilles indiscrètes.
Ils furent donc tous renvoyés aux quatre coins de la salle, toujours sans leurs armes malgré leurs protestations (Veto ne parla pas de sa dague), mais malgré des injonctions très claires sommant la neutralité face aux cavaliers, elle leur laissa entendre de ne pas se relâcher. Au cas où.

Elle vint à la rencontre de l’officier sombre, gardant ses hommes derrière elle pour qu’il prenne exemple.


-La garde Cimmérienne restera à sa place. Les Cavaliers de Sharna feront de même.

Le cavalier inclina légèrement la tête, un sourire carnassier sur les lèvres et un regard arrogant balayant tous ceux qui le regardait.

Veto était de nouveau à sa place, à côté de la porte menant aux cuisines. Un peu plus loin, le général était adossé au mur et à quelques pas, à une table, il remarqua Enteri et après, Tekum et la fille aux cheveux bleus qui se séparaient.




[HRP]Désolé d’être peu intéressant mais je suis seul. Cela dit, prenez votre temps. Je saurai être patient. Ne vous en faites pas. C’était mon dernier post inutile ! Promis ! ^-^’[/HRP]
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] Icon_minitimeVen 11 Mar - 14:59

Dolan regarda partir ce noble pour rejoindre un certaines femme, surement pour s'expliquer. Et bien soit, le maître des cartes ne faisait point attention aux cavaliers qui venaient d'entrer tout simplement parce qu'il fixait autre chose. En effet il observait la servante à qui il avait offert une rose. Elle avait l'air troublé puis fasciné. Le duc avait plus d'un tour dans sa manche. Il demanda discrètement à son petit animal de compagnie de surveiller la jeune fille au cas où. Le juge ne faisait pas confiance au duc. Sous ses yeux vides, se cachait quelque chose, cela ne faisait que titiller la curiosité maladive de Dolan tout autant que sa méfiance.

Mais alors qu'il fixait cette personne, Veto lui donna une carte qu'il regarda. L'ancien eclari n'eut pas besoin de demander ce que s'était. Évidemment cela ne pouvait provenir que de ce noble, nommé Enteri Klypsène. Il remercia de la tête sa nouvelle connaissance et plaça cette fameuse carte dans une des poches de sa longue veste écarlate. En même temps qu'il exécutait cette action, il remarqua son vieil ami, enfin si on peut appeler cela comme ça, Ivan. Il répondit alors à la petite plaisanterie du garde avec un léger sourire :


- Ne vous inquiétez mon cher. Je suis intervenue au mauvais moment c'est tout. J'espère que l'on aura l'occasion de discuter une nouvelle fois ensemble au cours de cette soirée ou peut être une autre fois.

Il rejoignit en souriant le démon comme certains aime l'appeler tout en voyant le garde regagner son poste. Il se posa sur l'épaule du général comme s'il se connaissait depuis toujours et lui parla d'une façon amicale :

- Alors comment tu vas mon vieil ami ? T'est un peu pâle non ? Tu est malade ? Tu as de la fièvre ? Tu sais je connais un excellent medeci.....

- Ôte ton bras de mon épaule si tu ne veux pas que je t'écorche.

- Toujours aussi froid à ce que je vois. Tu peux sourire au moins une fois dans ta vie ? Aller sourit pour moi ! ....... Tu n'est vraiment pas drôle, d'accord je m'enlève de ton épaule t'est content ?

- Je peux savoir ce que tu fait ici Dolan ?

- Je pourrai te poser la même question. Je suis là en tant que représentant de ma famille si c'est ce que tu veux savoir et toi ?

- Cela ne regarde pas. Tu te doute qu'une petite armée t'attend aux abords du duché. Je t'avertis seulement qu'il font parti de la garde royale.

- Oh ! Et bien qu'ils m'attrapent ! Garde royale ou pas, ce n'est pas ces soldats de pacotilles au service d'un prince désœuvré qui me stoppera et tu le sais bien.

- Et bien si tu le dis. En ce qui concerne le service que je t'ai demandé ?

- Et bien tu as de la chance que tu est un ami. J'ai demandé à Horace de l'analyser, il n'a pas encore réussi à savoir tout les ingrédients et effet que te procure cette fiole que te donne le tourmenteur. Pour l'instant, tout ce qu'il sait c'est que l'un des ingrédients permet de réduire tes crises par un procédé qui tuerai un simple terran en quelque seconde. Je te contacterai lorsque j'aurai plus d'information.

- Je me demande à quoi joue Wode. Mais bon peu m'importe pour l'instant. Je te remercie de prendre des risques pour m'aider dans mon but personnel. Maintenant va voir ailleurs, cela pourrait paraître suspect.

- Tout le monde à le droit d'avoir ce que tu recherche Ivan. Tu sais très bien que je ne t'aiderai pas sinon. N'oublie pas que tu est censé être mon ennemi.


Sur ces quelques mots, le maître des cartes s'en alla et récupéra sa pomme de sa sacoche afin d'en croquer un morceau. Puis restant près d'une table, se tenant sur sa canne factice tout en croquant sa pomme, il observa de nouveau la salle. Dolan restait perplexe non pas qu'il ne se sentait pas à sa place mais par autre chose qu'il ne connaissait pas encore. Alors qu'une femme d'une beauté ravissante l'abordait, le juge restait dans ses songes car la discussion de cette femme était sans intérêt étant donné qu'il connaissait la raison de la venue de la demoiselle. Juste deux mots vinrent à ses oreilles, Rose Noire. Il s'empressa alors de répondre :

- Je suis navré mais qu'avez vous dit ?

- Et bien, je vous demande si vous connaissez un ancien clan aujourd'hui disparu se nommant la Rose Noire. Savez-vous qu'il paraitrait que ce clan c'est reformé il y a peut et que l'un de se membres serait présent à cette soirée ?

- Vraiment ? Et bien merci de m'en informer belle demoiselle. Puis-je savoir qui est la personne qui vous à dis cela ?

- C'est ce seigneur, au fond de la salle. Il dit que c'est aussi un vétéran de la dernière bataille contre ce fameux clan. Mais de parlons plus de cela, de quelle région êtes vous ?

- Voyez-vous ça , un vétéran de la bataille de Malburn. Voilà qui est fort intéressant. De quelle région je suis , Je suis de Canopée, ma famille dispose de la plus grande bibliothèque privée de tout isthéria. Et vous ?

- Vous êtes donc de la famille Kane ! Je suis bien plus modeste que vous cher monsieur. Mon père détient plusieurs commerces à Thyrénium et à Hespéria.

- Et bien, je souhaite qu'il continue de prospérer ma chère. Je suis désolé mais je vais de voir vous laissé.


N'attendant point que cette noble ne répondent, Dolan se posa près d'une table, à côté d'Enteri, sans vraiment y avoir prêté attention. Il surveillait le duc et ce seigneur au fond de la salle toujours en fête.
Alors que le maître surveillait, Spike, lui, tirait sur la robe de la servante qui semblait fasciné par le duc. En effet le petit ouistiti était inquiet par instinct animal. Inquiet pour cette femme yorka aux cheveux bleu. Ne demander pas pourquoi ce petit animal est inquiet car même son maître ne peut le cerner totalement. Spike voulait monter sur son épaule comme pour la protéger de quelque chose mais il ne pouvait monter sa la permission de cette femme..................................................................................................
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